La rumeur…

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Le titre de ce message t’intrigue, non ? Oui je sais, c’est fait exprès !
La RUMEUR; les ragots; les potins; les « des amis d’amis qui connaissent très bien untel, m’ont dit que… ».
On en entend tous, et on adore ça… C’est croustillant !

Ta librairie Eureka Street semble donc accéder à une certaine notoriété, puisque nous commençons à ouïr des rumeurs la concernant : haaa, c’est donc cela que la célébrité ?
Des exemples ?
Bof ! Ça se résume toujours à des histoires de pouvoir, ou d’entregent, voire d’héritages…
et ça vient toujours de gens qui voient plus facilement la paille dans l’œil du voisin…
que la poutre dans le leur, d’œil !
Pas un mot de plus : nous préférons garder le mystère, c’est plus amusant !
Et puis on aime quand ça bruisse !

D’ailleurs,essayons donc de propager d’autres rumeurs !
Participe toi aussi, Ô Lecteur mon ami et aide ta librairie favorite à colporter les bruits suivants :

  • le grand auteur de romans policiers américain : Craig Johnson, viendrait rencontrer ses lecteurs le mercredi 14 novembre prochain (à partir de 18h) chez EUREKA STREET !
    • Il parait que le libraire aurait lu tous les livres de Craig Johnson, et qu’il en serait fan ?
    • Vu sa tronche, au libraire, ce serait bien possible qu’il aime ça, les polars amerloques !
    • Je l’ai déjà vu avec un chapeau de cow-boy sur la tête !
  • Eureka  Street participerait à DDLM les 31 octobre et 1er & 2 novembre prochain.
    • Ils aimeraient les têtes de mort !
    • Nécrophiles ? Y a pas de fumée sans feu !
    • Ils ont regardé tous les épisodes de Six Feet Under : ça laisse des traces…
  • On raconte qu’ Eureka Street ouvrirait une librairie éphémère au Café des Images à l’occasion du 24H Chrono du Polar Nordique les 30 novembre & 1er décembre 2012.
    • Ça ne m’étonne pas, on les voit partout ! Pffffuuuh !
    • Paraitrait qu’ils adorent les polars…Sous-Littérature !
    • On m’a dit qu’ils seraient plutôt « Vikings », si tu vois ce que je veux dire…

Bref, nous t’encourageons, Ô Lecteur mon ami, à continuer à parler de nous !
Et comme il est dit dans une (chouette !) série TV : « Even bad publicity, is good publicity » [Mad Men]

Invitation à rencontrer Marie-Hélène Lafon

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !
 
Ta librairie Eureka Street est très fière d’accueillir Marie-Hélène Lafon
pour : Les Pays (Buchet-Chastel). Marie-Hélène Lafon est de ces
écrivains qui ont un souffle, un phrasé, une respiration.
L’histoire d’une jeune fille de 20 ans qui quitte son Cantal pour
Paris-la Sorbonne.
Marie-Hélène Lafon  a fait l’unanimité lors de cette rentrée littéraire, et toute la presse en a parlé (Le Monde, Télérama, La Grande Librairie, etc.)
Cette rencontre aura lieu le Mardi 23 octobre, à 18h !
Elle sera animée par Frank Lanot, fan de la première heure, et qui nous offre le texte ci-après : qu’il en soit ici vivement remercié !
Venez nombreux apprécier ce très beau roman. A mardi !!!
 
« Dites-moi
où en quel pays…
Ce
qu’on est… Qui on est… Bien difficile à dire, à cerner, à
circonscrire. Alors, on coupe au plus clair : d’où je viens.
L’Etre a tout autant à voir avec le Temps qu’avec le Lieu. Je
suis d’où je viens. Origine, ancrage, terreau, socle. C’est à
tort qu’on croit
avoir
un pays : on est ce pays, on est ce qu’il a fait de nous, et
ce qu’on a fait de lui pour devenir qui on est.
Marie-Hélène
Lafon publie chez Buchet-Chastel un remarquable roman, Les
Pays. Le titre est le
nom du personnage principal, comme chez Balzac. C’est l’histoire
des Pays.
Au
commencement, il y a Claire : cliché voulu du prénom
transparent, Claire la limpide, Claire comme de l’eau de roche.
Claire est fille de l’Auvergne et de paysans. Elle est — comme on
dit ­ — montée à Paris (cette ville est toujours là-haut),
et ce faisant elle quitte son pays. Tu quitteras ton pays et ta
terre, c’est biblique : Claire change de monde. Province –
Paris : Balzac et Stendhal en ont rêvé, Rastignac et Julien
Sorel l’ont fait. Fermez le ban.
Oui,
mais avec Claire, si peu limpide, les choses se compliquent : le
pays quitté ne l’est pas complètement, et voilà que les pays se
rencontrent, se croisent, s’emmêlent et se superposent. Elle
emporte à ses souliers la mémoire de là-bas : Paris l’a
prise, mais de l’Auvergne elle ne s’est pas déprise. Les pays,
en elle, dialoguent en un entretien infini, de mots, d’images, de
couleurs, d’odeurs. Ni nostalgie niaiseuse du pays authentique et
tant aimé, ni satire convenue de la ville inhumaine et anonyme :
Claire est au carrefour de ces deux mondes, et l’espace romanesque
que construit Marie-Hélène Lafon est le paysage intérieur de son
personnage, qui n’oublie rien, et qui apprend tout.
Car
il est un tiers pays que Claire invente,
au sens propre de “faire venir au jour“, comme on le dit d’un
trésor : les Livres. Claire étudie le grec, cette langue et
cette culture pour qui notre dette est immense. Claire se source dans
ce monde antique au ventre de la vieille Sorbonne. Elle deviendra
professeur.
Avec
les mots qu’elle apprend à manier, ces mots au sens plus pur,
travaillés par la culture classique, Claire peut nommer les éléments
du pays de ses enfances : non plus les désigner,
comme le fait la langue utilitaire des émotions, mais les signifier,
leur donner tout leur pesée de sens, de chair, de sève, de pulpe.
Ainsi circulent les pays, dans la mémoire et dans les mots, dans les
images et dans l’amour.
Claire
revient souvent dans l’Auvergne première ; et son père, lui,
quitte annuellement la ferme pour le Salon de l’Agriculture. Choc
des trajets et des générations : Paris apparaît à la jeune
femme avec les yeux que pose sur la ville son père, et sa province
surgit devant elle dans les gestes du vieux monsieur perdu dans la
jungle des villes.
Lafon
écrit dru, et l’encre sent l’ancrage : une écriture qui
trace la route, des phrases pleines, tassées, avec des mots rugueux
dans des paragraphes carrés comme des parpaings. Lafon fait sentir
le génie de ses pays, leur évidence et leur opacité ensemble.
C’est élémentaire.
Comme l’air et les eaux. Comme la lumière et la glèbe »
Frank
LANOT
A
noter, chez le même éditeur, un très beau petit livre du même
auteur : Album.
Ce sont vingt-six courts textes, un abécédaire à sa façon, qui va
d’ARBRE à VACHE et qui peint magnifiquement le pays de
Marie-Hélène Lafon.

 

Marie-Hélène Lafon : mardi 23 octobre !

Suite
de La Rentrée littéraire d’Eureka Street : toujours en chair et en
os.

Après
la belle rencontre du 20 septembre avec Luc Lang, en chair et en os
et son livre Mother, publié chez Stock ;
après
la grande soirée RSCO Réseau Social en Chair et en Os du 4 octobre
(sacrée soirée !) ;
nous
sommes très fiers de recevoir en chair et en os Marie-Hélène
Lafon le mardi 23 octobre à 18h
pour Les Pays et
Album, éditions
Buchet-Chastel.
Marie-Hélène Lafon est de ces
écrivains qui ont un souffle, un phrasé, une
respiration.
Que
raconte Les pays
? L’histoire d’une jeune fille de 20 ans qui quitte ses parents
paysans dans le Cantal pour Paris, la Sorbonne.
Comment
on s’en va, comment on les quitte, comment on devient, c’est
l’histoire de tous et chacun.
Qu’est ce
que Les pays
? Un pays, c’est d’abord quelqu’un du même pays, c’est aussi le cœur
du mot paysan. Marie-Hélène Lafon dit dans ce livre à quel point
la chair du texte procède dans son travail de son lieu de naissance.
Pour le réserver, cliquez

Elle
veut que les odeurs montent, faire rendre aux mots le plus possible
de jus, faire rendre gorge au réel, il faut que ça s’incarne, y
compris le vent !

Pour le réserver, cliquez ici

Elle
est de ces écrivains en quête d’une épuration formelle.

Écoutez
la :
Qui
êtes-vous ? !
Une paysanne de Paris

Quel est le thème
central de ce livre ?
Le sujet serait le passage d’un monde à
l’autre et l’apprivoisement.

Si vous deviez mettre en avant
une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
… on s’était
dit que, finalement, au Salon, on n’aurait pas vu grand chose.

Si
ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
Comme un lego
d’Alain Bashung.

Qu’aimeriez-vous partager avec vos lecteurs
en priorité ?
Le silence qui suit une lecture à voix haute
rondement menée.

Venez
l’écouter nous lire quelques extraits et répondre aux questions de
Franck Lanot.
Eureka
Street est reconnaissante à Franck Lanot pour cette soirée du 23
octobre. Sûr que la rencontre sera belle, il insiste pour que nous
l’invitions depuis quasiment l’ouverture de la librairie !
C’est
chose faite : rendez-vous donc le mardi 23 octobre à 18h !
Et ça
continue :
nous
sommes encore, ô Lecteurs nos amis, tout éberlués et contents de
vous annoncer la venue à Eureka Street de Craig Johnson,
écrivain américain, auteur de Little Bird, Le camp des morts, L’indien blanc, et Enfants de poussière, publiés par Gallmeister.
L’ami
Craig sera à Caen avec sa femme, son chapeau, et son interprète le
mercredi 14 novembre.
Bien sûr,
on en reparle !
Nous
sommes par contre désolés de vous apprendre que finalement, après
bien des rebondissements, Elsa Osorio ne pourra pas venir à
la librairie.

La soirée spéciale Rentrée Littéraire : c’est ce soir !

Le RSCO, c’est quoi ?
Le RSCO, Ô lecteur mon ami, c’est bien sûr le Réseau Social en Chair et en Os d’Eureka Street.
Le principe est simple : un happening littéraire où tout le monde peut donner son avis.
Comment ça se passe ?
Nous avons lu de nombreux nouveaux romans tout l’été (enfin, surtout Bénédicte !) et sommes prêts à vous en parler…
Vous aussi vous avez lu des romans de cette rentrée ? Venez nous en parler !
 
Pas d’inquiétude, nous avons les meilleurs titres en stock, et vous n’aurez donc pas à attendre avant de les acheter.  Paiement accepté en espèces, chèques bancaires, cartes bleues, chèque Lire, travaux de jardinage, nettoyage des vitrines, etc.
 
Rendez-vous donc ce soir, jeudi 4 octobre à partir de 18h pour une soirée « Rentrée littéraire ».