(Déc) Ouvrez le Soupirail ! Jeudi 19 octobre 2017 (18h30)

Salut à toi, Ô Lecteur mon Ami !
Nous cherchons toujours, tu le sais, de quoi te nourrir, te surprendre, te bouleverser, t’intéresser, te faire rire…et te faire venir dans notre belle librairie.

Fais avec nous un pas de coté, laissons là le classement des meilleures ventes et passons par cette ouverture qui donne un peu d’air et de lumière : Le Soupirail.
Le Soupirail est une maison d’édition indépendante exigeante, qui construit son catalogue dans le temps, avec audace et flair.
L’éditrice, Emmanuelle Viala Moysan le sait bien que patience et longueur de temps font plus que…
Alors elle fabrique de beaux livres, qu’elle accompagne longtemps, écrivant à la fin de chaque livre une postface inspirée.
L’ex-Parisienne n’en est pas à ses
débuts. Elle a déjà travaillé dans le monde de l’édition. Mais « tout y est segmenté. En créant Le Soupirail, lorsque
je suis venue en Normandie, j’ai voulu retrouver la proximité avec
les auteurs en les accompagnant dans leur travail d’écriture ».
« C’est un travail sur la langue et
le rythme. Je veux être happée dans un univers littéraire. Je ne
cherche pas à éditer des livres élitistes mais il faut qu’ils
soient exigeants en apportant un vrai regard sur notre monde ».
Le catalogue ? Depuis sa création, la maison d’édition a publié seize livres. On y trouve des romans et des
premiers romans également, nouvelles, textes courts et de la poésie. Des auteurs contemporains, plumes émergentes ou confirmées, français et étrangers avec une continuité et un suivi de ces écritures.
Jeudi 19 octobre, Le Soupirail sera présent avec deux de ses auteurs, Franck Magloire et Bernard Allays.
Franck Magloire, auteur de Ouvrière, Éditions de l’Aube 2002, En contrebas, Éditions de l’Aube 2005, et de Présents, Éditions du Seuil 2012 vient de publier Destination.
« Il me semble que les temps actuels convoquent leur cohorte d’orages, qu’il plane sur nos enfances comme une ombre urgente »
Destination interroge la déshumanisation des dernières décennies dans un aller retour entre l’intime et le collectif, une plongée au cœur de la mémoire et de la puissance des mots. « Devenir ce voyageur immobile qui contemple le visage décrépit de son pays ». E. Moysan

« Chaque lecteur est un voyageur itinérant au bagage léger, contenant cette part miraculeuse de la langue. »

Bernard Allays a publié Le gout des ruines au début 2017, c’est son premier roman.
« Simon, c’est un personnage devenu indifférent au monde
qui l’entoure à force de saturation. Il vit dans notre monde qui
est assez matérialiste, cynique et nihiliste, ce qui est représenté
par son ami Gilles. Il veut se débarrasser de ça, de ce qui est
nocif pour lui, finalement. Je suis parti de cet état-là, dans
lequel je vois pas mal de gens et que j’ai sans doute traversé
aussi. C’est ce moment où on n’a plus de goût. Du coup, on n’a
peut-être plus que le goût des ruines. Soit on s’enfonce,
soit, par une espèce de sursaut, on se dit qu’il faut s’en
sortir. Pour lui, ça passe par effacer totalement son passé. »
Un personnage, un parcours…et une écriture.
Deux écrivains, une éditrice…une belle rencontre à venir : jeudi 19 octobre (18h30)
Et n’oubliez pas notre rendez-vous du mardi 17 octobre (18h30) :