Samedi 26 mars : L’homme à la carabine.

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !
Si tu me fréquentais déjà, du temps de ma vie d’avant Eureka Street, tu dois certainement te souvenir que, même si je te parle volontiers des grands auteurs de romans noirs américains [par exemple JL Burke, J Crumley, J Ellroy, J Sallis (la vache : ils s’appellent tous JamesQuelqueChose ou bien !?)].
Il m’arrive aussi souvent de te conseiller la lecture de grands auteurs de «Noirs à la française» que sont, notamment, Dessaint, DOA, Fajardie, Jonquet, Manotti…
Or donc, cela fait déjà longtemps que je te conseille de lire les romans de Patrick Pécherot.
Mais oui, souviens-toi !
Souviens-toi de l’agence de détectives Bohman; des années 30-40; des illégalistes & des situationnistes; du Front Popu & de la Cagoule; de la Guerre d’Espagne & des aliénistes.
On les retrouvait dans :
  • Les brouillards de la Butte (folio policier n°405) 7,30€
  • Belleville-Barcelone (folio policier n°489) 7,30€
  • Boulevard des Branques (folio policier n°531) 7,30€
D’ailleurs, le fameux Bohman, il était, en 1917, caporal et greffier à l’occasion du procès de :
  • Tranchecaille (folio policier n°581) 7,30€
Et puis, Patrick Pécherot a aussi écrit :
  • Tiuraï (folio policier n°379) 5,70€ / dont l’intrigue se situe en Polynésie française, et puis :
  • Soleil noir (folio policier n° 553) 7,30€ / l’histoire d’une tragédie annoncée…
Si je te raconte tout ça, Ô Lecteur mon ami, c’est pour t’annoncer une nouvelle qui me réjouit tout plein :
le Samedi 26 mars 2011, entre 15h & 18h, nous recevons à la librairie monsieur
Patrick Pécherot !
Et en plus, nous le recevons à l’occasion de la parution d’un livre magnifique :
  • L’homme à la carabine (Gallimard collection Blanche) 16,90€
Cet ambitieux objet littéraire n’est pas tout à fait un roman, l’auteur lui-même sous-titrant son œuvre: «esquisse».
Oui, il s’agit bien là d’une esquisse, d’un portrait littéraire à la manière impressionniste, dont l’ensemble ébauche, quand on prend un peu de recul, le dessin d’une époque : le début du vingtième siècle.
La peinture d’une utopie : l’Anarchie, la lutte contre le déterminisme social : un rêve de solidarité entre les gens.
Le portrait délicat et inspiré d’un jeune homme tubard et plombé : André Soudy.
André Soudy, le gamin insolent et malchanceux, l’homme à la carabine, le plus jeune des bandits tragiques de la bande à Bonnot.
André Soudy, qui fut guillotiné le 21 avril 1913, condamné à mort alors qu’il n’avait pas de sang sur les mains.
Alors, rendez-vous le :
Samedi 26 mars, entre 15h & 18h, rencontre & dédicace avec Patrick Pécherot
Lecture-spectacle de la BIP (Brigade d’Intervention Poétique) autour de :
L’homme à la carabine.
Qu’on se le dise ! Venez nombreux !