La sonate à Bridgetower : Rencontre avec Emmanuel Dongala jeudi 26 janvier

Lançons cette année 2017 sous le signe des Lumières, de la Révolution et de la fraternité avec notre invité Emmanuel Dongala !

 J’ai sûrement tenté (et souvent réussi !) de vous faire lire ce beau livre, vous vous souvenez de sa couverture :

Ces femmes sont africaines, elles cassent des blocs de pierre pour en faire des cailloux, et n’ont pas voix au chapitre. Elles vont ensemble découvrir le sens du groupe, la solidarité, l’espoir.
Avec ironie et humanisme, Emmanuel Dongala écrivait sur la
condition terrible et violente faite aux femmes en Afrique. Par sa description décapante des rapports de pouvoir dans une Afrique
contemporaine dénuée de tout exotisme, Photo de groupe au bord du fleuve
s’inscrit dans la plus belle tradition du roman social,
l’humour en plus.

Citons également Le feu des origines, Serpent à Plumes, le roman-histoire d’un continent, l’Afrique,

Johnny chien méchant, adapté au cinéma sous le titre Mag Dog, l’histoire terrible des enfants soldats.
Jazz et vin de palme, recueil de nouvelles et Les petits garçons naissent aussi des étoiles, Serpent à plumes, un roman grinçant et plein d’humour, sur une réalité africaine encore largement actuelle, sorte de Candide au Congo.

Né en 1941, Emmanuel Dongala est congolais. 
Il enseignait la chimie à
l’Université de Brazzaville, avant de devoir quitter le Congo lorsqu’en
1997 le pays plonge dans la guerre civile et bascule dans le chaos. 
Grâce au soutien actif de Philip Roth, il trouve refuge aux
Etats-Unis, où il enseigne à la fois la littérature francophone et
la chimie. 


Il a reçu notamment le Grand Prix Littéraire
de l’Afrique Noire (1988) le prix Virilo (2010)
et le prix Ahmadou-Kourouma (2011) pour son roman Photo de
groupe au bord du fleuve
paru chez Actes Sud.
Il viendra parler de son oeuvre et présenter son dernier livre La sonate à Bridgetower, Actes Sud.

N’en déplaise à l’ingrate postérité, la célèbre Sonate à Kreutzer n’a
pas été composée pour le violoniste Rodolphe Kreutzer, qui d’ailleurs ne
l’a jamais interprétée, mais pour un jeune musicien métis, George Bridgetower
Comment celui-ci est devenu l’ami auquel Beethoven a dédié l’un de ses
morceaux les plus virtuoses, voilà l’histoire qui est ici racontée.

Au début de l’année 1789 débarquent à Paris le violoniste prodige George
Bridgetower, neuf ans, et son père, un Noir de la Barbade qui se fait
passer pour un prince d’Abyssinie. Arrivant d’Autriche, où George a
suivi l’enseignement de Haydn, ils sont venus chercher l’or et la gloire
que devrait leur assurer le talent du garçon…
De Paris à Londres, puis Vienne, ce récit d’apprentissage aussi vivant
qu’érudit confronte aux bouleversements politiques et sociaux –
notamment la mise en cause de l’esclavage aux colonies et l’évolution de
la condition des Noirs en Europe – les transformations majeures que
vit le monde des idées, de la musique et des sciences, pour éclairer les
paradoxes et les accomplissements du Siècle des lumières. 

 Jeudi 26 janvier à 18h30, rencontre avec Emmanuel Dongala pour La sonate à Bridgetower, Actes Sud