Samedi du polar : Eureka… ça flingue à tout va !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami ! 
En ce samedi 4 juin 2011, il se passe encore quelque chose dans ta librairie préférée ! 
Je sais que cette débauche de rencontres, que cette pléiade d’écrivains et de poètes qui se succèdent place de la République te laisse pantois et admiratif, Ô Lecteur mon ami. Mais si tu ne le savais pas déjà, on est comme ça à Eureka !
Alors, voici le programme :
-Marc Koenig dédicace Trafic d’âmes à la librairie.
 
Avec ce premier roman, Marc koenig (alias Marc Gérard), signe un policier inquiétant, dont l’action se déroule au Havre. Le port, ses trafics, conduisent deux sympathiques inspecteurs aux limites du surnaturel : les âmes, bousculées, tourbillonnent autour de nos héros. Glaçant et haletant. Samedi 4 juin, à partir de 15h.

Marc koenig

– Et le soir, le soir de ce même samedi 4 juin placé sous le signe du polar, nous filons à la médiathèque de St-Aubin sur Mer, pour y rencontrer : Jean-Bernard Pouy, à partir de 20h30 !
Jean-Bernard Pouy, que l’on ne présente plus, il faut le lire, et le relire : c’est vivifiant !
Et Môssieur Pouy à St-Aubin, c’est la claque des mots plus la claque embruns : vivifiant te dis-je !
A cette occasion, saluons le travail de cette équipe de bibliothécaires de choc de St-Aubin sur Mer, qui proposent à leur fidèle public plus de rencontres que bien des libraires : bravo à eux !
Et merci de nous inviter à participer à cette rencontre avec, pour ne citer que deux (fameux !) exemples : l’auteur de La Belle de Fontenay, et le créateur du Poulpe !
Jean-Bernard Pouy

Venez nombreux !

le STRING MINIMUM : samedi 28 mai, 15h-18h. Une bonne idée cadeau en cette veille de fête des mères !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Au commencement était le Verbe.
Il y eut un jour, il y eut un matin, puis longtemps après, il y eut Hervé Gissot.
Et puis, le septième jour, alors que le week-end touchait à sa fin, un de ces dimanches pluvieux où la perspective de bosser le lendemain vous met une grosse boule au fond de la gorge, le septième jour donc, Hervé Gissot créa Spleen l’Ancien.
D’ailleurs, c’est écrit en toutes lettres dans son livre, le String Minimum (LSAA éditions) :

  • « Je balance les trucs à la gomme »
  • […] « Aujourd’hui je slamme, homme, je slalome ! »
  • « Témoin du grand bordel terrien »
  • […] « Je suis le slamiste « Spleen l’Ancien »
  • « Coco joli, je t’aime jusqu’à ma dernière rime,
  • Appelle moi « Spleen » tout court, on aura l’air intime. »
    • (in Nouveau Synopsis)

Spleen l’Ancien, c’est à lire entre les lignes, a eu une autre vie avant. Une autre vie artistique s’entend. Alors bien sûr il en garde quelques regrets, une certaine nostalgie. Et puis il y a le temps qui passe, toujours trop vite. Et peut-être aussi que la mélancolie était là de tout temps, qu’elle était déjà là avant.
D’où le spleen…
Mais avant, maintenant et encore après, il y a et il y aura aussi l’humour ! Et le goût pour la bagarre !
On ne se refait pas : quand on a une grande gueule, on l’ouvre !
Et puis la gouaille, et puis l’argot, et puis le goût pour les bons mots !

  • « Et, bien sûr, j’en fais des tonnes
  • Je crie au loup, j’exagère
  • Mais si je braille, si j’ claironne
  • C’est pour éviter l’ulcère. »
    • (in Blues again !)

Spleen l’Ancien c’est d’abord une voix, une voix qui s’écoute dans des salles de spectacles.
Une voix qui scande, une voix qui slamme, qui donne le frisson.
Avec son String Minimum, joli livre noir illustré par les photos de l’excellent Tonio Cazin, Spleen l’Ancien nous fait cadeau de ses textes, de sa poésie, de son slam (il y a même un CD de 7 titres à la fin !).
Alors, le samedi 28 mai, venez le rencontrer, à partir de 15h, dans votre librairie préférée, et goûtez avec nous un chouette moment de poésie, d’humour et de rage qui libère !
Le String Minimum, de Spleen l’Ancien, éditions La Sauce Aux Arts (LSAA) 15€.

« Dans quelle étagère ? » – ou le travail d’un couple de libraires…

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais envie de te parler, de t’expliquer un peu où nous en sommes.
Car vois-tu, créer une nouvelle librairie, ce n’est pas exactement ce que j’appellerai un travail de tout repos…

Rappelle toi : Eureka Street a ouvert ses portes en août 2010, soit il y a seulement 10 mois.
Et en seulement 10 mois, nous avons invité Julie Douard, la Brigade d’Intervention Poétique, Kjell Eriksson, Claudie Gallay, Patrick Pécherot !
Avec L’IMEC, nous avons rencontré Régis Jauffret, Serge Doubrovsky et Laure Adler !
Nous avons également participé à des actions pédagogiques avec le lycée Victor Hugo, le lycée Fresnel, et le collège Henri Sellier (de Collombelles) !
Tiens, au fait, savais-tu que vous êtes déjà 120 (!) à avoir acheté Eureka Street, le roman éponyme de Robert McLiam Wilson, savoureux récit qui nous a inspiré pour baptiser la plus belle librairie de la place de la République, et que vous êtes 120 à l’avoir aimé ?

Alors c’est vrai qu’on ne s’est pas vu au salon du livre, qu’on ne s’est quasi pas vu, samedi, place Bouchard (à l’occasion de Contes & Légendes Urbaines), et que nous nous sommes juste « aperçu » aux cent ans de Maurice Nadeau à l’IMEC.
Il est également vrai que nous aurons prochainement quelques occasions de nous revoir :

  • Jeudi 19 mai (cette semaine !) Zoyâ Pyrzâd (cf. Post du 4 mai ci-dessous) sera dans ta librairie préférée à partir de 18h !!!
  • Vendredi 20, le Camion-livre sera Passage du Grand Turc pour Equit’Art
  • Dimanche 22, le Camion-livre sera à Epinay-sur-Odon pour Par ci, Par l’Art
  • Samedi 28 mai, le slammeur Spleen L’Ancien dédicacera chez nous son : String Minimum
  • Samedi 4 juin, nous recevons Marc Koenig pour : Trafic d’âmes
  • et ce même Samedi 4 juin, nous filons le soir à la médiathèque de Saint-Aubin-sur-Mer pour la rencontre avec l’immense Jean-Bernard Pouy !!!
  • quant au Samedi 18 juin, c’est Jacques-Adrien Perret qui viendra nous présenter deux de ses livres !

Aussi, je suis bien persuadé que face à tant de choix, devant tellement d’opportunités de nous rencontrer, il est quasiment impossible de ne pas nous revoir un jour ou l’autre.

Mais tu sais, Ô Lecteur mon ami, que si tu veux vraiment que ta nouvelle librairie préférée continue de te proposer cette alternative, cette différence, que dis-je ? cette aventure ! Je disais donc que, si tu veux que tout ça continue, ce qui serait bien, tu vois, ce serait de nous faire plein de pub, de venir acheter plein de livres chez nous, de conseiller à ton maire d’inviter le Camion-livre pour animer ses manifestations culturelles, de suggérer à ton bibliothécaire de passer commande chez Eureka Street !
En bref : on a besoin de ton soutien…On en recause à l’occasion ?
Allez, à bientôt !

Événement : La romancière iranienne Zoyâ Pirzâd sera des nôtres le jeudi 19 mai !

Salut à toi, Ô Lecteur mon Ami !
En France du 16 au 22 mai, et dans ta librairie préférée le 19 mai, Zoyâ Pirzâd vient présenter son dernier livre, publié aux éditions Zulma :
C’est moi qui éteins les lumières
Tout l’art de Zoyâ Pirzâd est de brosser à petites touches impressionnistes d’une grande justesse visuelle le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions. Et de restituer la réalité de la vie des Arméniens d’Iran : cette Perse à la fois moderne et antique dont ce beau et fort roman dévoile pour nous la complexité culturelle et sociale.
Romancière, traductrice, nouvelliste hors pair, Zoyâ Pirzâd, née à Abadan en 1952, d’un père russe musulman et d’une mère arménienne, fait partie de ces auteurs iraniens profondément humanistes, qui font sortir l’écriture persane de ses frontières et l’ouvrent sur le monde sans rien céder de sa singularité. Découverte par Zulma en 2007, elle a reçu en 2009, pour le Goût âpre des kakis, le Prix Courrier International du meilleur livre étranger. C’est moi qui éteins les lumières connut en Iran un immense succès et fut salué par de nombreux prix, dont celui du Meilleur Livre de l’année.
« Étoile montante de la littérature iranienne, Zoyâ Pirzâd transcende le quotidien de son écriture limpide. » ELLE
Comme d’habitude à la librairie Eureka Street, la rencontre est précédée d’une lecture en musique . Cette fois-ci avec le comédien Michel Vivier et le musicien Rénald Fleury.

Ce rendez-vous pour lire n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide du Centre Régional des Lettres de Basse-Normandie : qu’ils en soient ici vivement remerciés !

Zoyâ Pirzâd sera reçue dans la soirée à la bibliothèque municipale de Saint Aubin sur mer pour une présentation de son œuvre par madame Martine Bel.

Donc, Ô Lecteur mon Ami, nous t’attendons le jeudi 19 mai à partir de 18h.
Qu’on se le dise !

Prochainement chez Eureka Street : Spleen l’Ancien, Marc Koenig et Jacques-Adrien Perret

Poisson d’Avril !!!

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Alors, tu as mordu ?
A quoi ?
Ben, à mon Poisson d’Avril !!

Et non, ni Umberto, ni Harlan, ni Jean n’étaient présents : sauf dans nos coeurs, bien sûr !
(Enfin, surtout Umberto et Jean, parce que le père Harlan, il se répète un chouïa, non ?)

J’espère que tu ne m’en veux pas trop, Ô Lecteur mon ami, mais tu sais bien que le monde dans lequel nous vivons est bien dur, alors, quand ton libraire préféré te donne une occasion de te marrer un peu : il faut la saisir !!

Allez, quittons-nous bons amis ! Il sera toujours temps de redevenir sérieux quand on s’ra mort…

Vive la vie, vive la rigolade, et, c’est pas pour me vanter mais, vive Eureka Street !!!

Vendredi : une programmation de fou !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !!

Annonce de dernière minute et pourtant d’importance capitale !!!

Demain, vendredi, nous recevons trois auteurs en dédicace :

  • Umberto Eco !
  • Harlan Coben !!
  • et Jean Teulé !!!

Dis-le à tes amis !!!
Un programme d’un tel prestige; des dédicaces d’un tel niveau; où ça ???

Chez EUREKA STREET, bien sûr !!!

Brigade d’Intervention Poétique : samedi 26 mars 2011 entre 15h & 18h !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Comme je te l’annonçais dans mon précédent message, samedi prochain, le 26 mars, ta librairie crée une fois de plus l’évènement.
En effet, à l’occasion de la rencontre-dédicace avec Patrick Pécherot, Eureka Street invite la BIP (la Brigade d’Intervention Poétique) à venir nous interpréter, en paroles et en musique, quelques extraits du roman de Patrick Pécherot : L’homme à la carabine.

Malika Labrume (comédienne), Rénald Fleury (violoncelle) et Monique Lemoine (accordéon) vont nous charmer les oreilles (et peut être nous faire rire ? ou pleurer…?) avec les mots que l’auteur prête à André Soudy, ce rêveur malchanceux.

Ce rendez-vous pour lire Patrick Pécherot n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide du Centre Régional des Lettres de Basse-Normandie : qu’ils en soient ici vivement remerciés !

Alors, Ô Lecteur mon ami, tu ne savais pas quoi faire de ton samedi après-midi ?
Tu hésitais entre les activités de plein air et les courses dans les grandes surfaces ?
Mais tu es effrayé par la radioactivité et puis, qui plus est, la foule anonyme te déprime :

Plus d’hésitation !

Chez Eureka Street ça sent bon les livres, les mots sont plein d’humanité et la musique adoucit les mœurs !
Alors rendez-vous le samedi 26 mars entre 15h & 18h au 19 place de la République !

Qu’on se le dise !!!

Samedi 26 mars : L’homme à la carabine.

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !
Si tu me fréquentais déjà, du temps de ma vie d’avant Eureka Street, tu dois certainement te souvenir que, même si je te parle volontiers des grands auteurs de romans noirs américains [par exemple JL Burke, J Crumley, J Ellroy, J Sallis (la vache : ils s’appellent tous JamesQuelqueChose ou bien !?)].
Il m’arrive aussi souvent de te conseiller la lecture de grands auteurs de «Noirs à la française» que sont, notamment, Dessaint, DOA, Fajardie, Jonquet, Manotti…
Or donc, cela fait déjà longtemps que je te conseille de lire les romans de Patrick Pécherot.
Mais oui, souviens-toi !
Souviens-toi de l’agence de détectives Bohman; des années 30-40; des illégalistes & des situationnistes; du Front Popu & de la Cagoule; de la Guerre d’Espagne & des aliénistes.
On les retrouvait dans :
  • Les brouillards de la Butte (folio policier n°405) 7,30€
  • Belleville-Barcelone (folio policier n°489) 7,30€
  • Boulevard des Branques (folio policier n°531) 7,30€
D’ailleurs, le fameux Bohman, il était, en 1917, caporal et greffier à l’occasion du procès de :
  • Tranchecaille (folio policier n°581) 7,30€
Et puis, Patrick Pécherot a aussi écrit :
  • Tiuraï (folio policier n°379) 5,70€ / dont l’intrigue se situe en Polynésie française, et puis :
  • Soleil noir (folio policier n° 553) 7,30€ / l’histoire d’une tragédie annoncée…
Si je te raconte tout ça, Ô Lecteur mon ami, c’est pour t’annoncer une nouvelle qui me réjouit tout plein :
le Samedi 26 mars 2011, entre 15h & 18h, nous recevons à la librairie monsieur
Patrick Pécherot !
Et en plus, nous le recevons à l’occasion de la parution d’un livre magnifique :
  • L’homme à la carabine (Gallimard collection Blanche) 16,90€
Cet ambitieux objet littéraire n’est pas tout à fait un roman, l’auteur lui-même sous-titrant son œuvre: «esquisse».
Oui, il s’agit bien là d’une esquisse, d’un portrait littéraire à la manière impressionniste, dont l’ensemble ébauche, quand on prend un peu de recul, le dessin d’une époque : le début du vingtième siècle.
La peinture d’une utopie : l’Anarchie, la lutte contre le déterminisme social : un rêve de solidarité entre les gens.
Le portrait délicat et inspiré d’un jeune homme tubard et plombé : André Soudy.
André Soudy, le gamin insolent et malchanceux, l’homme à la carabine, le plus jeune des bandits tragiques de la bande à Bonnot.
André Soudy, qui fut guillotiné le 21 avril 1913, condamné à mort alors qu’il n’avait pas de sang sur les mains.
Alors, rendez-vous le :
Samedi 26 mars, entre 15h & 18h, rencontre & dédicace avec Patrick Pécherot
Lecture-spectacle de la BIP (Brigade d’Intervention Poétique) autour de :
L’homme à la carabine.
Qu’on se le dise ! Venez nombreux !

Cré vingt dieux, v’là l’printemps qui s’amène!

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Oui, je sais ce que tu vas me dire… ça faisait longtemps.
C’est vrai, mais j’ai des excuses !
Dans la nature, tu l’auras remarqué, le printemps s’amène, disons… tout naturellement !
Les jonquilles, les perce-neiges, les chatons : bon.
Mais le printemps d’Eureka Street, tu crois qu’il pousse tout seul ?
Voilà, ça y est : tu me suis…

Or donc, c’est le printemps et ça bourgeonne de partout :

  • le 8 mars, « Alienor, Thé pour Lire » se réunit chez Eureka Street pour causer de poésie en dégustant du thé et des gâteaux.
  • le 19 mars, tu croiseras le Quart-Livre, le camion-librairie d’Eureka sur le marché de Louvigny. Les 30 ans de ce marché nous donnent l’occasion de faire la fête avec les loupiaciens !
  • le 19 mars, encore ! Eureka Street participe à « Un jour Ailleurs » manifestation annuelle de l’association Melimelodon à Epinay-sur-Odon. Cette année, l’Irlande et les Celtes seront à l’honneur. Nous y proposerons une sélection de livres sur ces sujets.
  • le 26 mars : un temps fort ! Nous recevons Patrick Pécherot pour son dernier roman, L’Homme à la Carabine, aux éditions Gallimard. Très bon livre. Très différent des précédents romans noirs de Patrick Pécherot : nous t’en dirons plus à l’occasion d’un prochain message sur ce blog.
  • Le 3 avril, le camion-librairie d’Eureka Street sera sur le parking de la Fonderie à Hérouville, à l’occasion du festival de BD : Des Planches & Des Vaches !
  • Et, à l’occasion du festival Spring, festival des nouvelles formes de cirque en Basse-Normandie (18 mars-17 avril), nous irons à la rencontre des spectateurs aux portes des salles de spectacles de la région au gré de la programmation de Spring ! Nous proposerons alors une sélection de livres et d’albums autour du cirque.

Tout ça pour dire, Ô Lecteur mon ami, que c’est le printemps d’Eureka Street !
Alors, viens avec nous cueillir les primevères littéraires et les jonquilles romanesques !
A bientôt !

Cette année là : 2011 chez Eureka

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Ça faisait longtemps, non ?
D’ailleurs, Bénédicte m’en faisait la remarque pas plus tard que tout à l’heure :

-« Pierre ! » me disait-elle,

[ce qui a contribué à m’inquiéter parce-que lorsqu’elle m’aime bien, elle me dit plutôt : « Pierrot ! »]

-« Tu ne crois pas qu’il serait bientôt temps de laisser un nouveau message sur le blog ? De souhaiter une bonne et heureuse année aux gens ?« 
-« Mais que vont penser tous les lecteurs qui nous soutiennent ?« ajoutait-elle d’un air de pas rigoler…

A ce moment de mon récit, je me dois de te donner quelques menues explications, Ô Lecteur mon ami : en effet, tu dois savoir que Bénédicte & moi avons ouvert ta nouvelle librairie Eureka Street au mois d’août de l’année dernière. Et que l’un sans l’autre on ne serait pas grand chose…et, surtout moi…

Aussi, lorsque Bénédicte me fait ce genre de remarque, je l’écoute !
Un peu comme dans l’expression : « Quand les types de 100 kilos parlent, ceux de 50 écoutent. »
Sauf que là, c’est l’inverse, mais ceci est une autre histoire…

Or donc, tes libraires préférés se démènent comme des beaux diables pour résoudre la quadrature du cercle, et tout en même temps gérer le quotidien de leur petite entreprise, inventer le fil à couper le beurre, mais aussi publier sur ce blog, animer le facebook, écrire des petits mots sur les ardoises, acheminer le camion-librairie-itinérante sur ses lieux de pâture, rédiger des demandes de subventions (on a le droit de rêver, non ?), lire, lire, lire et tutti quanti : en bref, on a du boulot !

Mais surtout, surtout, il nous faut tenir la promesse de faire d’Eureka Street un lieu vivant de rencontres avec des éditeurs, des musiciens et des acteurs, et des écrivains !
Alors il faut que tu saches, Ô Lecteur mon ami, que ce n’est pas pour nous remettre de je ne sais quelles agapes et autres fatales orgies de fin d’année que j’ai tant tardé avant de t’écrire ce petit mot : c’était pour être certain de pouvoir t’annoncer de bonnes nouvelles :

En février (?), les éditions Grasset nous font l’honneur d’inviter Véronique Olmi à lire quelques extraits de son dernier livre dans notre belle librairie !  Cet été là : comme chaque année, trois couples d’amis passent le 14 Juillet au bord de la mer, à Agon-Coutainville.
C’est un rite immuable et léger. Une parenthèse joyeuse. Cet été-là, pourtant…
A partir de cette trame Véronique Olmi bâtit un roman qui parlera au cœur de tous ceux qui traversent « le milieu du chemin de la vie« . On pense aux meilleurs films de Claude Sautet, avec le bruit du temps qui passe et des amours qui se défont. ( Grasset )
La date de cette rencontre reste à fixer…
En Mars (?), nous allons fêter dignement les 20 ans des éditions Zulma (éditeur honfleurais de Rosa Candida, de Là où les tigres sont chez eux et bien d’autres…).
Nous présenterons le fonds des éditions Zulma à la librairie : Eureka se parera pour l’occasion des couleurs des jolies couvertures de Zulma, puis nous recevrons Laure Leroy, directrice littéraire, accompagnée d’un auteur maison (mais chutt ! Nous en reparlerons). ( Zulma )
La date de cette rencontre reste à fixer…
En Avril (?), nous souhaitons inviter Patrick Pécherot, auteur de romans noirs aux éditions Gallimard, pour la sortie de son dernier livre : L’Homme à la carabine (le 10 février).
« L’Homme à la carabine donc, c’est le dernier venu dans la bande à Bonnot : André Soudy, il n’a pas vingt ans. Pendant le hold-up de Chantilly, il tient la foule en respect, d’où son surnom ! » « Ses histoires d’amour finissent mal et il est « tubard » jusqu’à la moëlle… L’esprit très titi parigot, mais la poisse incarnée ! Il se met dans la bande à Bonnot dans la dernière ligne droite, quand ils ont déjà toute la police aux fesses. » (cf : http://pecherot.com/ ) : Paris populaire, mémoire sociale, dialogues ciselés, atmosphères atmosphères ! Nous avons hâte de vous donner à découvrir les romans de Patrick Pécherot.
La date de cette rencontre reste, vas-y, devine ?… à fixer…

Tiens au fait ! J’y pense : Nous sommes le 27 janvier 2011, et j’ai encore le droit, sans paraître malpoli de te la souhaiter bonne, la 2011, non ? 
Alors daigne ici recevoir, Ô Lecteur mon ami, tous nos vœux de bonnes lectures pour cette année 2011 !!!