Confinement participatif, la suite

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Nous te proposions dans notre dernière newsletter de faire comme si nous pouvions être ensemble dans la librairie et partager nos lectures.
Comme promis, nous continuons de publier tes critiques éclairées telles que tu nous les as envoyées sur contact@eurekastreet.fr

Pour rappel, comme lors de nos soirées littéraires à la librairie, nous n’attendons pas de dissertations, mais plutôt en quelques phrases les raisons pour lesquelles tu souhaites partager ces conseils de lecture.

A suivre, d’autres critiques, continue à nous écrire !
A suivre itou, les notes de lectures de tes libraires.

Luc B :
Citoyens clandestins, DOA, Folio
Le livre date de 2007 mais rejoint de façon brûlante et paranoïaque l’actualité. Tout le monde court après deux barils chimiques qui pourraient bien servir à un attentat à Paris. Sauf que le renseignement français est l’objet de terribles rivalités entre ministères. Si on y ajoute un mercenaire et des journalistes, ça donne un polar politique intense et incroyablement documenté, et qui annonce son diptyque Puktu. DOA c’est le Don Winslow français.


L’espace du rêve, David Lynch, Lgf
Le livre retrace la vie et l’œuvre de David Lynch de façon chronologique : enfance, adolescence, étude puis film par film. Son intérêt consiste dans sa construction. Kristine McKenna (journaliste et critique d’art) écrit un chapitre dans lequel elle s’entretient avec nombre de témoins proches puis David Lynch commente le chapitre. Le résultat est très dynamique. Faut-il avoir vu tous ses films et connaître toute sa carrière ? Heureusement non mais en avoir vu deux ou trois pourrait aider, à défaut cela pourrait vous en donner l’envie. Le véritable intérêt réside dans sa trajectoire personnelle et artistique et sa quête de liberté. Un grand livre sur le cinéma.


Le guide du voyageur galactique, Douglas Adams, Folio
Imaginez les Monty Python dans l’espace. H2G2 (le titre original est The HitchHiker’s Guide to the Galaxy, 1979) c’est exactement ça. Une loufoquerie intergalactique anglaise hilarante. À l’origine, c’est une pièce radiophonique mais qui va prendre au fil du temps de multiples formes (dont un film « à côté duquel Armageddon fait documentaire »)
L’histoire est « simple » : Arthur, un terrien, voit sa planète détruite pour cause de construction d’une voie express hyper-spatiale. Heureusement, son ami Ford (un extra-terrestre d’allure humaine) le sauve et rejoint un groupe dissident improbable, dont Marvin un robot maniaco-dépressif. Leur but : la recherche de la Réponse, celle de la Vie, de l’Univers et du Reste. Une aventure rocambolesque et totalement baroque.

Simone W :
Très bonne idée que ce partage virtuel de livres !
Je me suis replongée avec délice dans L’Odyssée d’Homère que je n’avais peut-être pas lu en entier depuis mes études de grec.

Et je me suis régalée, et je me suis embarquée, très loin, très loin avec Ulysse, sur la mer vineuse (ou violette), me suis réveillée le matin quand l’Aurore aux doigts de rose (ou aux belles boucles, ou au beau trône) apparaît, me suis émerveillée des différents transformations de Pallas Athéné, toujours là au bon moment pour conseiller, sauver son héros préféré.
Cette Athéna aux yeux brillants (ou aux yeux pers, selon les traductions) devient, selon les circonstances, un roi, Mentor, une mouette, un jeune pâtre, une petite-fille, etc..
Tout ça pour son Ulysse nourrisson de Zeus, fils de Laerte, le divin Ulysse aux mille tours, le rusé, le prudent.
Vous l’avez compris, ce ne sont pas seulement les histoires merveilleuses, Calypso, les Sirènes, Circé, qui sont un peu pour moi, les gens de ma génération, hellénistes de surcroît, mon Harry Potter (!), c’est aussi la magie du style et des images qui m’emportent très loin du satané Covid19.
J’ai préféré relire L’Odyssée plutôt que L’Iliade car c’est trop belliqueux et que les métaphores guerrières ça suffit et puis aussi que L’Odyssée ça se termine bien et que grâce à sa force, son courage et son intelligence, Ulysse tue les méchants prétendants et retrouve sa bien-aimée, sa douce Pénélope aux bras blancs ! Ouf ! On avait eu peur pour lui, après vingt de séparation !!
Portez-vous bien et vivent les livres !!

Oui, j’ai envie de vous envoyer autre chose, radicalement différent de mon premier livre.
Il s’agit du livre de Claire Marin  Rupture(s) aux Éditions de l’Observatoire.
Il s’agit pour elle de rendre compte de toutes les ruptures (d’où le pluriel du titre), amoureuses, familiales, les disparitions de tous ordres, qui nous constituent, nous sont consubstantielles.
Qui est exactement ce qu’on appelle « moi »? Un être provisoire, appelé à changer au gré de l’imprévisible, des incertitudes, des catastrophes ?
Claire Marin est philosophe mais écrit pour le grand public, appuie ses démonstrations sur des citations d’écrivains (Duras, Charles Juliet, Lydia Flem..), des philosophes (Nietzsche, Bergson, Pontalis..)
Le tout est passionnant et dans cette période fertile en ruptures de toutes sortes, où tout est remis en question, et surtout nos certitudes, je trouve cette lecture tout à fait pertinente et revigorante.

Monique B. :
Après avoir vu le téléfilm Paris-Brest, inspiré d’un livre de Tanguy Viel, envie de vanter un livre de cet auteur qui m’a beaucoup… beaucoup…plu
Il s’agit de Article 353 du code pénal un long monologue qui vous happe dès les premières pages et qu’on n’a pas envie de quitter. Émotions diverses, humanisme, réflexions sur les relations humaines, sur l’environnement…je le conseille fortement et j’ai envie de lire d’autres livres de cet auteur breton, si vous en avez en magasin….

Alain L.
Bonjour, voilà, je me suis lancé car il faut du temps et de la concentration pour aborder un roman de James Ellroy. La Tempête qui vient c’est le titre du deuxième volet de sa nouvelle trilogie, un excellent cru. Il parvient une nouvelle fois à faire un récit tout à la fois touffu et trépidant. Une galerie de personnages incroyables, écorchés, cabossés par la vie, pathétiques ou attachants mais tous très bien campés. On se promène comme d’habitude chez lui dans un monde visqueux et interlope, l’envers pathétique de l’usine à rêve qu’est Hollywood. Excellent

Karine H. :
Le roman américain Là où chantent les écrevisses de Delia Owens est un roman remarquable.
Il raconte la vie d’une petite fille, Kya, dans les marais de Caroline du Nord. Elle a été abandonnée par toute sa famille et elle doit survivre seule dans un endroit hostile. De bonnes âmes vont veiller sur elle mais elle ne va suffisamment se méfier d’un jeune garçon qui va lui faire du mal et l’irréparable va alors arriver.
Ce n’est pas du tout un livre larmoyant, on s’attache à cette petite fille livrée à elle-même. Et on apprend des choses sur les marais. Enfin bref, j’ai adoré ce roman !

Je recommande également Darktown de Thomas Mullen que Pierre m’avait conseillé. C’est un polar américain qui se passe pendant la ségrégation. La police d’Atlanta est contrainte de recruter des policiers noirs ce qui ne va pas sans poser de difficultés, surtout dans la police. Des policiers noirs vont mener une enquête dans ce climat très hostile malgré les menaces, la corruption. C’est très intéressant.

Françoise P :
J’attends impatiemment de vous commander Contes des mille et un Rohmer de Françoise Etchegaray. Une dame passionnante, cinéaste et productrice, qui a accompagné Rohmer pendant 30 ans. (et cela n’a pas dû être toujours facile !) Je l’ai rencontrée au Café des images.
Son livre doit être passionnant, surtout pour les inconditionnels de Rohmer dont je fais partie.
D’autre part, j’espère que les Mémoires de Woody Allen seront bientôt traduites. Je les attends avec impatience. (si un traducteur pouvait profiter du confinement pour s’y mettre !)
À bientôt et un gros, mais très gros câlin à Mademoiselle Sécotine.

confinement participatif

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Il y a quelques jours dans notre dernière newsletter (Confinement participatif), nous t’avons proposé de jouer avec nous à faire comme si on allait bientôt se voir lors d’une soirée participative dont nous avons le secret ? Debout, tu prendrais le micro et proposerais à tous, une lecture revigorante, électrisante, indispensable…

Souviens-toi, Ô Lecteur mon ami, du temps où on pouvait se serrer les uns contre les autres dans ta librairie et écouter les uns et les autres parler de livres… Ensuite chacun empilait les livres désirables et on buvait tous ensemble une bonne marquisette

Mais, non, on ne peut pas.
Car la librairie n’est pas un commerce indispensable (en temps de pandémie mondiale !).
Mais nous avons de la chance de nous connaitre et d’avoir ce point commun : nous aimons lire et partager.

Alors, Lecteur mon ami, tu es prêt ? Imagine :
quelqu’un se lève et prend le micro…

Voici donc tes premières propositions de lectures, tes livres revigorants, électrisants, indispensables
Que nous nous ferons un plaisir de te vendre à la réouverture !!!

Danièle D :
Bonjour Pierre et Bénédicte, merci pour les idées de lectures à venir, les imprévoyants comme moi se sont retrouvés fort dépourvus quand le coronavirus fut venu.. alors j’ai comme d’autres ressorti les classiques : Proust, lu il y a.. plus de 40 ans, Balbec et Charlus et toute la bande sont de retour. Je vous envoie toute mon amitié, une caresse à Sécotine et à bientôt j’espère !

Nicolas S :
Je recommande la lecture du Talon de fer de Jack London (1907) que je viens de finir dans la super réédition de Libertalia (2016) : c’est à la fois romanesque et un traité militant sur la lutte des classes. En plus du plaisir de la lecture (même si London réfrène ici son style flamboyant, qu’il ne libère qu’en de rares passages), c’est passionnant de constater un peu plus d’un siècle après combien dans ce socialisme des presque premiers âges : il y a des idées complètement dépassées et des idées on ne peut plus actuelles. On passe du coup du récit historique à l’analyse du monde moderne. J’ai adoré !


Pierre D :
Pour démarrer  avec sagesse le confinement, je vous conseille de reprendre la lecture de « classiques »:
-Cervantès Don Quichotte : 1300 pages !
-Pontalis chez Quarto Gallimard : 1344 pages !

Catherine P :
J’avais juste eu le temps de sauter acheter le livre de J.M.G Le Clézio Chanson bretonne, édition Gallimard, et je m’en félicite tous les jours.

Pierre M :
en ces périodes extrêmes une lecture extrême :  » nous sommes une merde attendant la chasse d’eau« , c’est un roman de Jean Pierre Martinet Jérôme, publié par Finitude. Jérôme Bauche, c’est le personnage principal de ce roman, il se cherche, il  cherche l’amour et trouve l’enfer de Dante. A ne pas mettre entre toutes les mains ou peut-être que si après tout…

Karine P, notre amie libraire, -maintenant-dans-l’édition-, nous rappelle que les éditeurs sont solidaires des libraires dans cette galère.
Le Tripode, par exemple, nous offre (en numérique) le texte de Hadrien Klent, La grande panne.

Isabelle P :
Paulsen, maison d’édition spécialisée dans les voyages et le sport a eu l’idée saugrenue d’envoyer des auteurs faire du sport dans des conditions un peu extrêmes ; je vous propose donc Pyongyang 1071, de Jacky Schwartzmann, qui est allé faire un marathon à Pyongyang. Déjà, un marathon, quelle idée ? mais à Pyongyang !!! Avec son humour et sa décontraction, Jacky Schwartzmann nous raconte le pays le plus fermé du monde. Dans la même collection, Paulsen a envoyé Marc Fernandez faire la route du Cid à vélo. Le nouveau western nous entraîne sur les traces de la légende du chevalier et des difficultés cyclistes de ce parisien, fumeur et pas très sportif. Une belle performance qu’on applaudit.
Sinon, je vous embarque au Mexique à la rencontre de Frida Khalo dans le Rien n’est noir de Claire Berest. Je me rappelle à la rentrée littéraire de septembre, j’avais demandé à Bénédicte si c’était bien ? Elle m’avait répondu : En tout cas, l’autrice est amoureuse de Frida Khalo ; J’ai répondu : moi aussi, donc je vais sûrement aimer, alors je le prends. Je n’ai pas regretté. Claire Berest nous emmène de Mexico à San Francisco et de Detroit à Paris en passant par New York dans le sillon capiteux et fou de cette peintre au corps brisé.

Monique B :
C’est le moment de relire des livres qu’on a aimé : Colette pour sa belle écriture, Jules Renard le Journal pour son humour « vache » et ses Histoires naturelles, Jaume Cabré pour son savoureux Confiteor et bien d’autres…

Michelle P :
Je voudrais recommander deux livres :
Miroir de nos peines de Pierre Lemaître. Il ne faut  pas se laisser rebuter par le début, un peu long et par le ton joyeusement sarcastique (ce n’est peut être pas le bon terme). Une fois passée l’envie d’aller voir ce qu’il advient des différents personnages, on entre dans le livre et on marche car il s’agit d’exode et les descriptions des gens jetés la route sont intemporelles !
Les testaments de Margaret Atwood. C’est une découverte pour moi, je n’avais rien lu ni rien vu des Servantes écarlates. Une dictature d’une violence inouïe aux portes du Canada ! Les tentatives de cette dictature pour mater les résistants et les résistantes, celles qui ont réussi à s’évader et bien sûr le devenir des enfants volés..
Je me garderai bien de faire de l’interprétation, je laisse les spécialistes en parler mais lire cela en ce moment où notre monde et son modèle s’effondrent a du sens !
PS: et puis bien sûr : Trois hommes dans un bateau de Jerome K Jerome et L’usage du monde de Nicolas Bouvier!

Valérie V :
La plus précieuse des marchandises de Jean -Claude Grumberg, chez Seuil.
Et suivre le lien suivant :
https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/pour-en-finir-avec-la-question-juive-de-jean-claude-grumberg-1512
Bises à tous les deux Valérie V.

Mireille B :
J’ai eu du mal à finir le gros livre des conférences de Toni Morrison : La source de l’amour propre, mais m’en a soulagée la lecture des nouvelles de Lucia BERLIN (1936-2004) dans Manuel à l’usage des femmes de ménage. Je vais ouvrir enfin nos caisses de romans policiers…

A suivre…
Ps : si tu veux participer, Ô Toi qui n’est pas encore un ami Lecteur, inscris-toi à notre newsletter ! A bientôt ?

Chez soi…

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Ce sont des libraires en paix qui t’écrivent en ces temps de guerre au Covid-19.

Ici, tout va bien. Nous sommes comme toi, Ô Lecteur mon ami, on se demande bien comment tout ça finira. On passe d’une heure à l’autre du profond plaisir de nous reposer, à l’angoisse du jour d’après.
Mais on a vraiment pas à se plaindre et nous avons le confinement chanceux : jardin à nettoyer, atelier à ranger, vieux bricolages en retard, sympathique canidé qui ramène la baballe, et surtout, tu t’en doutes, des tas de livres à lire !

Sécotine dévore les livres, mais pas que…

Pierre alterne entre une lecture intelligente qu’il différait depuis 2015. Sapiens ; une brève histoire de l’humanité de Yuvan Noah Harari (Albin Michel) et une lecture plaisir coupable avec Cochrane vs Cthulhu de Gilberto Villaroel (Aux Forges de Vulcain). Le pied !

Bénédicte quant à elle se régale d’un livre par jour : voici (ci-dessous) et pour l’instant, les plus marquants !

Tiens, j’y pense, Ô Lecteur mon ami : Chez Soi ; une Odyssée de l’espace domestique, c’est aussi le titre d’un essai de Mona Chollet publié aux éditions de la Découverte.
En voici un résumé :
 » Le foyer, un lieu de repli frileux où l’on s’avachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où l’on peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans l’ardeur que l’on met à se blottir chez soi ou à rêver de l’habitation idéale s’exprime ce qu’il nous reste de vitalité, de foi en l’avenir. Ce livre voudrait montrer la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que l’on croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans l’état de « famine temporelle » qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question : « Qui fait le ménage ? » ; persistance du modèle du bonheur familial, alors même que l’on rencontre des modes de vie bien plus inventifs… Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter d’y voir plus clair et de se sentir mieux.« 

Si tu es en manque, tu peux cliquer, Ô Lecteur mon ami sur les liens suivants :
pour toi et rien que pour toi, quelques chouettes lectures (gratuites) offertes par Zulma et quelques Tracs de crise offerts par Gallimard, en attendant de pouvoir acheter de vrais livres papier chez ton vrai libraire préféré !

On se tient au courant ? Bon courage et grosses bises /gestes-barrière

Travailler moins pour lire plus

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Toi qui connais Eureka Street depuis bientôt 10 ans,
tu sais que tes libraires ne sont pas des fainéants. 💪

Et tu sais aussi que, depuis un peu plus d’un an maintenant, nous avons particulièrement appuyé sur l’accélérateur, histoire de t’offrir cette belle librairie dans son nouvel écrin. 😅
Il est temps pour nous de freiner… 😴
Et de prendre des vacances ! 😎

La librairie Eureka Street ferme ses portes du lundi 24 février
au lundi 02 mars inclus. 👋
Réouverture le mardi 03 mars à 10h pétantes !

Prochaine rencontre à l’occasion des 20 ans des éditions NOUS
jeudi 5 mars, 18h30 : L’Italie aux éditions Nous
récits de voyage, traductions, rencontre-lecture avec
Benoît Casas & Emmanuel Laugier

Lecture théâtralisée le jeudi 13 février

Salut à Toi, Ô Lecteur mon ami !

Rendez-vous jeudi 13 février à 18h30 pour une lecture théâtralisée

« je crois que toute gloire repose sur un certain nombre de malentendus,
et de façon certaine sur un refus de la vie – à quoi cela peut-il bien servir, la gloire ? » Ismène, Yannis Ritsos.


Michèle Kail et son groupe de lectures théâtralisées nous ont déjà regalé avec Sandor Marai, Julie Otsuka, ou Vita Sackeville-west…
« Les voix des livres » vous invite cette fois-ci à entendre Ismène du grand écrivain grec Yannis Ritsos, un long poème dramatique achevé dans l’île de Samos où il fut déporté durant la dictature des colonels.
Plaidoyer en faveur de la vie, Ismène donne la parole à la soeur d’Antigone, seule survivante d’une famille victime d’un destin impitoyable.

Conception générale : Michèle Kail

Conception musicale au piano : Patrice Bougy

Slam : Annick Lemois

Avec les voix de Patrice Bougy, Ghislaine Gaillardon, Michèle Kail, Annick Lemois, et Geneviève Moiteaux

Pour ne plus broyer du noir, lisez du Polar !

Salut à Toi, Ô Lecteur mon ami !

Pour la cinquième année consécutive, la librairie Eureka Street est partenaire du festival de littératures policières Bloody Fleury !

Bloody Fleury ?
C’est LE festival de polar de notre région : tous les premiers weekends de février dans la bonne ville de Fleury-Sur-Orne.

Pas loin de 60 auteurs invités.
Des écrivains, des écrivaines, des dessinateurs et des scénaristes, des auteurs et des autrices pour la jeunesse, de vrais flics, des jeux, des lectures, des films, de la musique, des tables rondes super intéressantes, le tout explorant les différentes facettes du POLAR !
Et c’est gratuit !

Alors, Ô Lecteur mon ami : tu voulais savoir comment occuper ton weekend ?
Direction Bloody Fleury !

[Inauguration : vendredi 31 janvier (16h30-19h00) – Festival : samedi 1er (10h30-20h30) et dimanche 2 février 2020 (10h30-18h00)]

Dimanche 8 décembre concert de cristal Baschet

Salut à Toi, Ô Lecteur mon ami !
Un dimanche de décembre, un livre d’artiste, des musiciens, un cristal Baschet, un poète, un grand prix…dans ta librairie préférée :

Dimanche 8 décembre à 16h venez écouter quelques extraits de Un toit d’étoiles joués au cristal Baschet par Karinn Helbert et au violon par Manuel Decocq, avec la présence exceptionnelle du poète Saïd Mohamed.
Un toit d’étoiles est un magnifique leporello, un livre-disque qui vient d’être couronné par le grand prix de l’Académie Charles Cros. L’ensemble Dounia dirigé par Karinn Helbert y fait entendre une mélodie multiculturelle inédite et renouvelle avec audace le répertoire Arabo-andalou. À la croisée des chants traditionnels soufis et de la musique classique de Bach, Haendel et Satie interprétée au Cristal Baschet, Dounia développe une ambiance envoûtante et sereine. Dounia, c’est une rencontre artistique et humaine magique entre Ahmed Abdelhak, chanteur soufi marocain, et Karinn Helbert, cristalliste française. Chacun des artistes apporte avec lui son univers et sa culture. Les sons se mêlent, s’entrecroisent, se répondent… Ils créent un dialogue paisible et fascinant.

KARINN HELBERT CRISTAL BASCHET effets spéciaux: François Jacquet Granville 18 03 2012 ©Tristan Jeanne-Valès

« De la bohème à l’errance, de l’errance à l’exil du migrant… Une poésie de Saïd Mohamed très en résonance avec l’actualité, parfois, et dont la musique éclairée par l’orgue de cristal de Karinn Helbert (cristal Baschet, directrice artistique de l’ensemble), la voix d’Eric Louviot, le violoniste Manuel Decoq et le chant soufi d’Ahmed Abdelhack el Kaâb de l’ensemble Dounia, trouve aujourd’hui la consécration avec ce 71e Grand Prix de l’Académie, pour de la belle ouvrage donnant à écouter et à… entendre que des reflets du cabossé naissent parfois des firmaments ». (Yves Challier la Dépêche du Midi)
https://www.youtube.com/watch?v=4FKGvkm3hfE

Les Petites Manies le 27 novembre

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Mercredi 27 novembre à 18h30 les amis de l’Encrage
Isabelle Pellouin, Ka et HubbubHum
nous présenteront le dernier ouvrage des Editions Les Petite Manies

Tous les trois étaient venus l’année dernière, au 19 place de la République, nous présenter Herland, ce roman culte du féminisme américain, utopie écrite par Charlotte Perkins Gilman (1890-1935).
Les Petites Manies continuent d’éditer ces textes introuvables avec créativité :
le dernier né La glycine géante et autres nouvelles est comme Herland magnifiquement illustré

.

Dans ces trois nouvelles gothiques, les maisons (hantées) évoquées sont des lieux de passage d’un caractère très particulier…en revanche, les jardins s’avèrent tout à fait propices à l’imagination et à l’évasion.

De quoi patienter en attendant le tome 2 de Herland sur lequel travaille l’éditrice !

Un monde sans rivages

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Novembre : il pleut, il vente, la nuit tombe vite…
Un vrai temps à lire, non ?

Hélène Gaudy est l’auteure d’un des plus beaux livres de cette Rentrée Littéraire : Un monde sans rivages, éditions Actes Sud, ou l’histoire vraie de trois explorateurs suédois partis avec une nonchalance stupéfiante conquérir le Pôle Nord en ballon dirigeable en 1897.

Ces hommes, seuls sur la banquise, très moyennement préparés, ballottés par un paysage mobile, tenaillés jusqu’à l’absurde par la joie de la découverte et l’ambition de la postérité, incarnent l’insatiable curiosité humaine qui pousse à parcourir, décrire, circonscrire et finalement rétrécir le monde.

Un livre d’une richesse inépuisable, aussi poétique que passionnant.

Nous t’invitons donc, Ô Lecteur mon ami, à venir à la rencontre d’Hélène Gaudy, le mardi 12 novembre, à partir de 18h30 : partons ensemble vers Un monde sans rivages et lisons au chaud !

Robert McLiam Wilson dans SA librairie !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Robert McLiam Wilson, écrivain irlandais né en 1964, est l’auteur du roman Eureka Street, publié en France chez Bourgois en 1997 et traduit par Brice Matthieussent.

Repéré dès le début par Bénédicte (lire l’article de Ouest-France ci-dessous), Robert est également l’auteur de Ripley Bogle, de La Douleur de Manfred, de Les Dépossédés et du texte qui accompagne le livre de photos de Géraldine Lay, North End .

Robert McLiam Wilson est aussi journaliste, il vit en France et publie régulièrement des papiers à l’ironie mordante, certes, mais d’un profond humanisme, dans Libération et depuis 2016, dans Charlie Hebdo.
Ses articles sont traduits en français par Myriam Anderson.

Ô Lecteur mon ami, neuf ans déjà que ta librairie à ouvert ses portes,
il est donc plus que temps d’une rencontre en vrai avec celui qui est devenu le parrain de la LIBRAIRIE Eureka Street.

Robert McLiam Wilson nous fait l’honneur et le grand plaisir de venir nous rencontrer dans SA librairie, le jeudi 17 Octobre 2019, à partir de 18h30.