(Déc) Ouvrez le Soupirail ! Jeudi 19 octobre 2017 (18h30)

Salut à toi, Ô Lecteur mon Ami !
Nous cherchons toujours, tu le sais, de quoi te nourrir, te surprendre, te bouleverser, t’intéresser, te faire rire…et te faire venir dans notre belle librairie.

Fais avec nous un pas de coté, laissons là le classement des meilleures ventes et passons par cette ouverture qui donne un peu d’air et de lumière : Le Soupirail.
Le Soupirail est une maison d’édition indépendante exigeante, qui construit son catalogue dans le temps, avec audace et flair.
L’éditrice, Emmanuelle Viala Moysan le sait bien que patience et longueur de temps font plus que…
Alors elle fabrique de beaux livres, qu’elle accompagne longtemps, écrivant à la fin de chaque livre une postface inspirée.
L’ex-Parisienne n’en est pas à ses
débuts. Elle a déjà travaillé dans le monde de l’édition. Mais « tout y est segmenté. En créant Le Soupirail, lorsque
je suis venue en Normandie, j’ai voulu retrouver la proximité avec
les auteurs en les accompagnant dans leur travail d’écriture ».
« C’est un travail sur la langue et
le rythme. Je veux être happée dans un univers littéraire. Je ne
cherche pas à éditer des livres élitistes mais il faut qu’ils
soient exigeants en apportant un vrai regard sur notre monde ».
Le catalogue ? Depuis sa création, la maison d’édition a publié seize livres. On y trouve des romans et des
premiers romans également, nouvelles, textes courts et de la poésie. Des auteurs contemporains, plumes émergentes ou confirmées, français et étrangers avec une continuité et un suivi de ces écritures.
Jeudi 19 octobre, Le Soupirail sera présent avec deux de ses auteurs, Franck Magloire et Bernard Allays.
Franck Magloire, auteur de Ouvrière, Éditions de l’Aube 2002, En contrebas, Éditions de l’Aube 2005, et de Présents, Éditions du Seuil 2012 vient de publier Destination.
« Il me semble que les temps actuels convoquent leur cohorte d’orages, qu’il plane sur nos enfances comme une ombre urgente »
Destination interroge la déshumanisation des dernières décennies dans un aller retour entre l’intime et le collectif, une plongée au cœur de la mémoire et de la puissance des mots. « Devenir ce voyageur immobile qui contemple le visage décrépit de son pays ». E. Moysan

« Chaque lecteur est un voyageur itinérant au bagage léger, contenant cette part miraculeuse de la langue. »

Bernard Allays a publié Le gout des ruines au début 2017, c’est son premier roman.
« Simon, c’est un personnage devenu indifférent au monde
qui l’entoure à force de saturation. Il vit dans notre monde qui
est assez matérialiste, cynique et nihiliste, ce qui est représenté
par son ami Gilles. Il veut se débarrasser de ça, de ce qui est
nocif pour lui, finalement. Je suis parti de cet état-là, dans
lequel je vois pas mal de gens et que j’ai sans doute traversé
aussi. C’est ce moment où on n’a plus de goût. Du coup, on n’a
peut-être plus que le goût des ruines. Soit on s’enfonce,
soit, par une espèce de sursaut, on se dit qu’il faut s’en
sortir. Pour lui, ça passe par effacer totalement son passé. »
Un personnage, un parcours…et une écriture.
Deux écrivains, une éditrice…une belle rencontre à venir : jeudi 19 octobre (18h30)
Et n’oubliez pas notre rendez-vous du mardi 17 octobre (18h30) :

 

Eureka 8e saison / 7e Rentrée Littéraire Participative !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Oui tu as bien lu : c’est la 8e rentrée chez Eureka Street !
Et depuis la première en 2011, c’est la 7e Rentrée Littéraire Participative que nous organisons pour tes beaux yeux, tes jolies oreilles, pour tes lectures formidables !
La Rentrée Littéraire Participative, qu’est-ce que c’est ?
C’est tout simple :
ce grand évènement culturel se préparant en amont, dès les mois de mai – juin qui précèdent cette fameuse « exception française », les éditeurs et leurs représentants, invitent les libraires et les professionnels du Livre à découvrir les romans qui paraîtront entre fin août et mi-octobre.
Ils expédient des livres gratuits, des services de presse, pour que nous puissions nous faire une idée précise des talents qui émergeront en cette rentrée.
Bénédicte a donc eu la généreuse idée de distribuer ces lectures gratuites à des lecteurs consentants en échange de la promesse d’un commentaire, d’un avis sur ladite lecture à l’occasion de ce rendez-vous que nous te proposons :
c’est cela la Rentrée Littéraire Participative à la mode Eureka Street !
Or donc, les jeux sont faits, les participants désignés, la sélection romanesque bouclée, il ne reste plus que la date et l’heure de ce grand rendez-vous :

Jeudi 05 Octobre à partir de 18h30 !

Penser à prévoir son carnet, son crayon, sa bouteille d’eau et sa soirée libre : ce sont des dizaines de titres de la littérature française et étrangère qui vont être chroniqués !
Prévoir également sa carte bleue ou tout autre moyen de paiement afin d’acheter des livres!
Eureka Street se dépense sans compter pour satisfaire TOUS les lecteurs : les enfants, les adultes, les fans de polars, les amateurs de science-fiction, les lecteurs de littérature les plus exigeants, comme ceux qui préfèrent la lecture-détente. Nous lisons des essais, des bandes-dessinées, nous proposons des livres d’art et des livres pratiques. Nous nous adaptons à toutes les demandes des particuliers comme des professionnels, mais

Eureka Street ne peut vivre que si vous lui achetez DES LIVRES !

A noter, tes prochains rendez-vous chez Eureka Street :
mardi 17 octobre, à partir de 18h30 : Bloody Fleury, la mise en bouche ! Pour commencer à saliver en attendant février, venez découvrir les ingrédients de notre cocktail 2018 entre auteurs confirmés, lectures d’extraits, et coups de cœur de vos libraires préférés!
jeudi 19 octobre, à partir de 18h30 : Rencontre avec les éditions Le Soupirail ! Présentation de cette petite mais formidable maison d’édition en présence de Bernard Allays pour Le Goût des Ruines et de Franck Magloire qui viendra nous présenter son dernier roman : Destination.
Alors à très bientôt !!!
Amicalement, Bénédicte & Pierre.

Dans le silence serein de ta librairie préférée, en ce mardi 12 septembre 2017…

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

– « Alors, quelles sont les nouvelles ? » me demandes-tu gaiement en franchissant la porte.
– « Ben, euh, c’est le mois de Septembre, la rentrée Scolaire, la rentrée Sociale, la Rentrée Littéraire : c’est la Rentrée quoi ! » te réponds-je un peu blasé…
– « Blasé ? Ça ne vous ressemble pas ? » t’étonnes-tu.
– « Ben, non pas vraiment, mais oui un peu quand même… Comment vous dire ? »

C’est vrai quoi : comment dire ?
Dire qu’après avoir ouvert Eureka Street en juillet 2010 ;
après avoir créé le Camion-Livre à la fin août de cette même année ;
après la « fameuse » inauguration du 18 septembre 2010 ;
après avoir organisé la première Soirée Rentrée Littéraire Participative le 28 septembre 2011 ;
après avoir proposé plus de 96 rencontres (d’écrivains, d’éditeurs, de poètes, de photographes, de journalistes…) en sept ans ;
après avoir participé à des centaines d’autres rencontres avec nos partenaires (IMEC, Bibliothèques, Salon du livre, etc.) ;
après tout ça, donc, comment t’avouer que je ne sais pas bien quoi te proposer de « nouveau » ?
Comme on se le disait hier soir avec notre copine Laure-Marie (comédienne, lectrice, dramaturge ET libraire de son état) :

« on ne va quand même pas de mettre une plume dans le cul
pour continuer à vendre des livres ! »

On est des libraires, et des « pas trop mauvais » en plus, et basiquement, notre métier c’est :
acheter des livres aux éditeurs et les vendre aux lecteurs.
Si en plus on est sympa, qu’on propose un salon de thé, des livres d’occasion, et des soirées super cool, on peut dire qu’on fait le job, non ?
Alors bien sûr, on va continuer : continuer à te proposer de beaux romans, de chouettes bouquins, des putain de bonnes lectures !
Alors
bien sûr, on va continuer à animer, à rencontrer, à participer, encore
et toujours, comme nous l’avons toujours fait (voir le paragraphe
précédent).
Mais pour l’instant, là, maintenant, à part des livres : je n’ai rien a proposer de neuf…

Dans le silence serein de ta librairie préférée, en ce mardi 12 septembre 2017, signé :
Pierre Thomine.

PS : à venir prochainement, le programme de nos futures rencontres.
Lancement de saison fin septembre pour une soirée très très très originale : du jamais vu pour une Rentrée Littéraire contemporaine ! Aux confins du Punk et du subversif ! à suivre…

88 103 !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Au moment où j’écris ces lignes, tu es (vous êtes !) 88 103 (quatre vingt huit mille cent trois !!!) à avoir une fois au moins lu ce blog : dingue non ?
Alors merci.
Je m’aperçois avec horreur que j’ai oublié de faire la promotion d’un chouette festival dont ta librairie préférée est partenaire depuis maintenant 5 ans, je veux parler des :
16es Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie !!!
La thématique de cette année ? La Liberté !

du 15 JUILLET AU 20 AOÛT 2017 : 5 semaines de festival,120 auteurs, comédiens, musiciens…
85 rendez-vous pour tous les publics & 50 lieux dans 20 villes normandes !
Au programme : un festival Textes en scène avec
de nombreuses créations et des temps forts consacrés à Octave Mirbeau,
des lectures de correspondances, des rencontres avec des auteurs, des
rendez-vous jeune public dans le cadre de Partir en livre la grande fête du livre pour la jeunesse, des événements culture et patrimoine…
 
Créé
en 2002 par la Compagnie PMVV le grain de sable, le festival met en en
scène la littérature sous toutes ses formes : spectacles,
repas-spectacles, lectures-concerts, brunchs littéraires, rencontres,
conférences, films, ateliers, concours d’écriture…
16
ans de créations, d’émotions et de passions ! Chaque été, de nombreux
écrivains, artistes français et européens rencontrent le public réuni
autour du plaisir du texte et de la scène.

Voici les rendez-vous de la 3e semaine à Trouville/Mer, Cabourg, Merville-Franceville et Houlgate :
Lundi 31 juillet à Trouville/Mer
– « Lettres à un jeune poète » : Les lettres de Rainer-Maria Rilke sont un manuel de la vie créatrice de portée universelle. « Michael Lonsdale, d’une simplicité bouleversante, un moment d’authenticité et de grâce ». Lecture-concert suivie d’un buffet.
Mardi 1er août à Cabourg et Trouville/Mer
– « Rencontre avec Jérôme Garcin » : Dans plusieurs de ses livres, Jérôme Garcin fait revivre des personnages qui furent des combattants de la liberté : Jacques Lusseyran, Jean Prévost, Jean de la Ville de Mirmont… Présentation : Martine Bel.
– « Rencontre avec Geneviève Damas » : À partir d’une des tragédies de notre actualité, Geneviève Damas compose un roman bref d’une étonnante densité : Patricia. Présentation : Pierre Vanderstappen.

 


« Partir » : Avec force et sobriété, Geneviève Damas, Laurence Vielle et
Vincent Granger portent puissamment les voix des migrants rencontrés en
France, en Italie ou en Belgique.
Mercredi 2 août à Trouville/Mer et Merville-Franceville
– « Rencontre avec Vénus Khoury Ghata » : Auteure d’une œuvre considérable et lauréate de prestigieux prix littéraires, Vénus Khoury-Ghata est romancière, traductrice, mais avant tout poète. Présentation : Martine Bel.
– « Lettres à ma fille » : Maya
Angelou fut l’une des voix les plus singulières et radicales de
l’Amérique, luttant sans relâche pour la dignité des Noirs et des
femmes. Lecture par Brigitte Fossey (création).

– « Deux siècles de traite des noirs et d’esclavage au Havre » : Près de 400 expéditions partirent du Havre qui devint le second port négrier français à la veille de la Révolution. Conférence par Eric Saunier.

Jeudi 3 août à Trouville/Mer
– « Sur la route… avec la Beat Generation » : Gérard Desarthe, accompagné du saxophoniste Virgile Vaugelade, nous offre une traversée à travers les textes de Jack Kerouac, Allen Ginsberg, William Burroughs (création).
Vendredi 4 août à Trouville/Mer
– « Alexis de Tocqueville, le voyage en Amérique » : Les
lettres échangées avec sa famille pendant son voyage témoignent de sa
découverte du Nouveau Monde et de la démocratie. Lecture-concert par la
Cie PMVV le grain de sable (création).
– « Tocqueville et la démocratie, risques, enjeux et perspectives » : Alexis de Tocqueville est le premier et le principal penseur de la démocratie moderne. Conférence par Jean-Louis Benoît, philosophe et spécialiste de Tocqueville.
Samedi 5 août à Houlgate
– « Rencontre avec Hubert Antoine » : Son dernier roman, Danse de la vie brève (Verticales) a obtenu le Prix Rossel 2016, distinction littéraire la plus prestigieuse en Belgique francophone. Présentation : Pierre Vanderstappen. – « Noir, rouge… et rosse » :  Une
lecture-concert taillée dans l’œuvre foisonnante d’un homme aux mille
facettes, dont la conscience fut une des plus aiguës de son temps. Un florilège Mirbeau par Jean-Luc Debattice et Nathalie Fortin (création).
Dimanche 6 août à Houlgate
– « Liberté ! Liberté chérie ! » : Une anthologie littéraire et musicale autour de La Marseillaise. Repas-spectacle-concert (création) avec la Compagnie PMVV le grain de sable.
A noter également :

le concours d’écriture « Ma liberté, longtemps je t’ai gardée » Lettre
ouverte à…, du 1er juillet au 10 août, en partenariat avec 10
bibliothèques.
– l’exposition « Quelques nouvelles de derrière les barreaux », du 10 juillet au 22 août dans 5 bibliothèques.
– l’exposition « 20 images. 20 voyages. 20 illustrateurs », dans le cadre de Partir en livre, la grande fête du livre pour la jeunesse, du 11 juillet au 22 août dans 3 bibliothèques.
 
Retrouvez le programme complet et toutes les informations sur notre site : www.rencontresdete.fr
La brochure est en ligne : http://www.rencontresdete.fr/images/stories/diaporama/visuels2017/brochureweb.pdfSinon, en guise de conclusion et parce que cela me servira de souvenir :
aujourd’hui, Eureka Street aime sa banque 😠😠😠

Allez, haut les coeurs et à très bientôt pour la rentrée littéraire !

Du Noir & des Muscles : rencontre avec Todd Robinson.

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Je m’adresse à toi pour pousser un cri : Aaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhh !
Non, la librairie Eureka Street n’est pas seulement un repère d’intellectuels à lunettes !
Non la librairie Eureka Street ne se résume pas à la grande littérature !!
Et si effectivement les Arts & Belles Lettres sont à l’honneur dans nos rayons, sur nos tables, avec nos invités, nous ne dédaignons pas non plus la sueur, les muscles, la testostérone, et l’humour bête & méchant !!!
Alors je t’en prie, Ô Lecteur mon ami, arrête un peu de nous ranger dans une case !
Laisse-nous te démontrer que l’humour de corps de garde, les blagues de carabins, et la finesse qu’on découvre dans les vestiaires de rugby ne sont pas persona non grata dans ta librairie préférée…
Accepte donc notre invitation à découvrir les romans noirs de l’écrivain américain Todd Robinson, le jeudi 15 juin, à partir de 18h30 :
avec l’aide d’un (ou d’une ?) traducteur (ou trice ?) nous évoquerons avec l’auteur, le plaisir et la rigolade qui surgissent à chaque pages à la lecture de Cassandra (The Hard Bounce 2013) et
Une Affaire d’Hommes (Rough Trade, 2016) traduits en 2015 et 2017, chez Gallmeister par Laurent Bury.

« Boo et Junior ne se sont pas quittés depuis l’orphelinat. Aujourd’hui
adultes, ils sont videurs dans un club de Boston. Avec leurs deux cent
quinze kilos de muscles et leurs dix mille dollars de tatouages, ça leur
va plutôt bien de jouer les durs. Mais quand on leur demande de
rechercher la fille du procureur de Boston qui a disparu, ils vont
devoir recourir à autre chose qu’à leurs biceps. Que la gamine fasse une
fugue, soit. Il faut bien que jeunesse se passe. Mais quand elle se
retrouve sous l’emprise de ses mauvaises fréquentations, c’est une autre
histoire.
 » Cassandra.

« Boo et Junior cultivent depuis toujours leur talent pour se mettre dans les pires
situations et s’en sortir avec de manière surprenante. Quand une de
leurs collègues leur demande d’avoir une conversation avec un petit ami
trop violent, nos deux compères sont trop heureux de jouer les
chevaliers servants. Lorsque le type en question est retrouvé mort, Boo
et Junior font des coupables parfaits.

Une plongée dans un Boston où l’élite se mêle aux truands en
compagnie des deux enquêteurs les plus drôles du roman noir américain.
 » Une Affaire d’Hommes.

Deux romans pour rire et pour frémir. Des dialogues qui envoient du lourd, des grossièretés à chaque pages, mais une humanité, une tendresse et de belles histoires d’amitié éternelle. On pense à James Crumley, à Joe Lansdale, on pense en définitive qu’il vaudrait mieux être amis avec Boo & Junior : il en va de notre longévité sur cette bonne vieille Terre.

Alors jeudi 15 juin, venez nombreux à la rencontre avec Mister Todd Robinson !

Mardi 25 avril, votons pour la couleur et la littérature avec les éditions Zulma

Une maison d’édition vouée à la fiction pour mieux nous parler du monde, des couvertures graphiques immédiatement reconnaissables, des auteurs de plus de trente pays…et quelques grands souvenirs de lecture : j’ai nommé Zulma bien sûr !
Allez, régalons nous, voici un petit choix parmi les dernières parutions

Tu l’auras compris Ô Lecteur mon ami, nous te proposons de rencontrer la patronne et fondatrice des Editions Zulma, Laure Leroy.

Zulma a été fondée en 1991. Tu te souviens bien sûr de Rosa candida, (Audur ava Olafsdottir) ce roman initiatique qui nous venait d’Islande, de La lettre à Helga (Bergsveinn Birgisson), islandais également, une lettre d’amour déchirante et ardente qui arrivera bien tard, de L’année des secrets (Anjana Appachana) et son gynécée indien.
Au printemps 2011, la lumineuse Zoyâ Pirzâd était venue d’Iran dans notre librairie,

Nous devons également à Jean-marie Blas de Roblès une soirée mémorable (c’était en automne 2014), une belle rencontre pour un roman d’aventure, une incroyable machinerie de l’imaginaire : L’île du Point Némo

Mardi 25 avril à 18h30,  Laure Leroy partagera avec nous ses souvenirs de rencontre, nous parlera de ses livres préférés.
Mardi 25, votez Eureka Street !

Jeudi 23 mars : Rémi David, une rencontre magique !

La magie fait apparaitre des erreurs et disparaitre des vérités ; elle fait croire vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai ; elle montre ce qu’il faut cacher et cache ce qu’il faut montrer ; elle fait du vrai avec du faux  et du faux avec du vrai ; elle met dans la lumière ce qui est dans l’obscurité et dans l’obscurité ce qui est dans la lumière. En un mot : elle ment, mais c’est sa façon à elle de dire la vérité. Ou bien alors, et c’est la même chose : elle dit la vérité, mais c’est sa façon de mentir…(Préface de Michel Onfray) 
Abracadabra : Eureka Street se met à la philosophie !
Bon, pour y aller en douceur, on a choisi un magicien, Rémi David, qui est aussi écrivain.
Il a reçu en 2000 le Prix du Jeune Écrivain.
Lava (Le Tripode, 2015) a été porté sur scène par le comédien
Denis Lavant.

Rémi David, formé à la magie nouvelle au Centre national des arts du cirque, a fondé en 2012 l’association M’Agis qui propose, en France et dans le monde des spectacles et des ateliers de magie à des populations en grande difficulté.
Il vient de publier Philosophie de la magie (Éditions Autrement).

Ses performances de magicien s’accompagnent de son regard doux, de sa voix douce, de ses gestes doux. Sans en avoir l’air, il fait rentrer un monde dans un dé à coudre et il en fait sortir un autre d’un mouchoir.
Il sourit, puis s’en va, nous laissant en face de ce réel…
A sa manière, sa pensée et sa pratique s’inscrivent dans le sillage du philosophe Clément Rosset qui a passé sa vie à s’interroger sur les mystères et la nature du réel. (Michel Onfray) 
 
Venez rencontrer Rémi David jeudi 23 mars à 18h30, pour un voyage au pays de l’illusion.

Les Editions La Renverse

 Tu as repéré ces petits livres dorés et noirs des éditions La Renverse qui sortent du rayon pour te faire lire de la poésie ?

Avec leur coupe en biseau au pied, leurs ouvrages se démarquent de l’édition
poétique traditionnelle et viennent physiquement à la rencontre du
lecteur, à la renverse…et maintenant, La Renverse édite des romans, argentés et noirs, à l’écriture novatrice, à la fois accessible et exigeante :

Nous fêterons la sortie de American requiem, de Jean-Christophe Buchot, un roman illustré par Hélène Balcer et Yann Voracek.
« Aujourd’hui
ça commence. Aujourd’hui je suis mort » : c’est la voix de John
Fitzgerald Kennedy. Et si les faits, seuls, ne suffisaient pas à faire
émerger la vérité, s’il fallait les soumettre à l’épreuve de la
littérature pour qu’éclate enfin toute la lumière ?

Rendez-vous avec Jean-Christophe Buchot et son éditeur jeudi 16 février à 18h30
http://editions-la-renverse.com/

mercredi 8 février rencontre-lecture avec Yoann Thommerel

Yoann Thommerel, directeur du développement culturel à l’Imec, un temps membre du comité de rédaction de la revue Fusées, fonde en 2009 la revue Grumeaux, consacrée à la poésie et aux littératures expérimentales.

Il publie son premier livre en 2013 : Trafic (Editions Les Petits matins).
Ce texte a été mis en scène par  Daniel
Jeanneteau et Marie- Christine Soma, au Théâtre de la Colline en 2014. Puis, il publie d’autres textes en revue (Volaille, Le Bout des bordes…). Il fait de nombreuses lectures publiques, notamment en duo avec l’auteur Sonia Chiambretto.

 Yoann Thommerel expliquait très justement pour Trafic
 » Mon texte dérape sans cesse et invente une forme qui épouse
l’instabilité des personnages, une instabilité à mon sens pleine de
vitalité ”

Dans Mon corps n’obéit plus(Editions Nous) Yoann Thommerel invente de nouvelles formes et jeux typographiques.

 

« Dans pas longtemps mon corps sera une clameur, mon corps sera un million »

Nous fêterons la sortie de ce nouveau livre avec Benoît Casas, des Editions Nous, et Yoann Thommerel, bien sûr le mercredi 8 février à 18h30

La sonate à Bridgetower : Rencontre avec Emmanuel Dongala jeudi 26 janvier

Lançons cette année 2017 sous le signe des Lumières, de la Révolution et de la fraternité avec notre invité Emmanuel Dongala !

 J’ai sûrement tenté (et souvent réussi !) de vous faire lire ce beau livre, vous vous souvenez de sa couverture :

Ces femmes sont africaines, elles cassent des blocs de pierre pour en faire des cailloux, et n’ont pas voix au chapitre. Elles vont ensemble découvrir le sens du groupe, la solidarité, l’espoir.
Avec ironie et humanisme, Emmanuel Dongala écrivait sur la
condition terrible et violente faite aux femmes en Afrique. Par sa description décapante des rapports de pouvoir dans une Afrique
contemporaine dénuée de tout exotisme, Photo de groupe au bord du fleuve
s’inscrit dans la plus belle tradition du roman social,
l’humour en plus.

Citons également Le feu des origines, Serpent à Plumes, le roman-histoire d’un continent, l’Afrique,

Johnny chien méchant, adapté au cinéma sous le titre Mag Dog, l’histoire terrible des enfants soldats.
Jazz et vin de palme, recueil de nouvelles et Les petits garçons naissent aussi des étoiles, Serpent à plumes, un roman grinçant et plein d’humour, sur une réalité africaine encore largement actuelle, sorte de Candide au Congo.

Né en 1941, Emmanuel Dongala est congolais. 
Il enseignait la chimie à
l’Université de Brazzaville, avant de devoir quitter le Congo lorsqu’en
1997 le pays plonge dans la guerre civile et bascule dans le chaos. 
Grâce au soutien actif de Philip Roth, il trouve refuge aux
Etats-Unis, où il enseigne à la fois la littérature francophone et
la chimie. 


Il a reçu notamment le Grand Prix Littéraire
de l’Afrique Noire (1988) le prix Virilo (2010)
et le prix Ahmadou-Kourouma (2011) pour son roman Photo de
groupe au bord du fleuve
paru chez Actes Sud.
Il viendra parler de son oeuvre et présenter son dernier livre La sonate à Bridgetower, Actes Sud.

N’en déplaise à l’ingrate postérité, la célèbre Sonate à Kreutzer n’a
pas été composée pour le violoniste Rodolphe Kreutzer, qui d’ailleurs ne
l’a jamais interprétée, mais pour un jeune musicien métis, George Bridgetower
Comment celui-ci est devenu l’ami auquel Beethoven a dédié l’un de ses
morceaux les plus virtuoses, voilà l’histoire qui est ici racontée.

Au début de l’année 1789 débarquent à Paris le violoniste prodige George
Bridgetower, neuf ans, et son père, un Noir de la Barbade qui se fait
passer pour un prince d’Abyssinie. Arrivant d’Autriche, où George a
suivi l’enseignement de Haydn, ils sont venus chercher l’or et la gloire
que devrait leur assurer le talent du garçon…
De Paris à Londres, puis Vienne, ce récit d’apprentissage aussi vivant
qu’érudit confronte aux bouleversements politiques et sociaux –
notamment la mise en cause de l’esclavage aux colonies et l’évolution de
la condition des Noirs en Europe – les transformations majeures que
vit le monde des idées, de la musique et des sciences, pour éclairer les
paradoxes et les accomplissements du Siècle des lumières. 

 Jeudi 26 janvier à 18h30, rencontre avec Emmanuel Dongala pour La sonate à Bridgetower, Actes Sud