Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !
Le message qui suit va te parler de conjugaison grecque, d’un croate de Bosnie qui vit à Douarnenez, du printemps dans les Balkans et de l’explosion du Parthénon.
Ce message est à caractère publicitaire et vise à te faire acheter des livres (de bons livres !).
Ce message, d’une manière totalement dénuée de scrupules, vise également à t’inciter à fréquenter la librairie Eureka Street à Caen et à y dépenser ton argent durement acquis à la sueur de ton propre front.
L’auteur de ce message te remercie de l’attention que tu vas néanmoins porter à la lecture de ces quelques lignes.
Ce message n’est pas un poisson d’avril…
Eureka Street, (sans accent sur Eureka, normal, c’est de l’anglais) c’est d’abord le titre d’un roman de Robert McLiam Wilson que Bénédicte & moi avons adoré et qui nous a donné le nom de ta librairie préférée…Ok.
Mais eurêka c’est aussi la forme que prend le verbe grec antique EURISKO (découvrir-trouver) quand il est conjugué au passé composé et à la première personne du singulier, donc : « J’ai découvert – J’ai trouvé ! ».
Et ce mot, eurêka (avec l’accent dans ce cas-là), c’est ce que dit un (bon) libraire quand il découvre un bon livre !
Or donc, « eurêka ! » Que ne l’ai-je dit et répété après avoir lu, il y a pile un an :
Sarajevo omnibus de Velibor Colic (Gallimard, 2012).
J’avais même chroniqué ce titre à l’occasion de notre soirée Romans de l’été en juillet 2012 : « Un de ces romans qui rendent plus humain, plus intelligent…Et drôle avec ça ! A lire absolument ! » Et vous êtes une quarantaine de lecteurs à m’avoir fait confiance en achetant ce beau roman dans lequel l’auteur raconte l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand à
Sarajevo le 28 juin 1914 à la façon d’un conteur oriental, mêlant
habilement faits historiques et pures inventions.
-et un essai sur la capacité d’un écrivain à se consacrer à la fiction quand la réalité est si violemment présente dans son quotidien :