Eureka Street accueille le Printemps balkanique

Mercredi 20 avril à 18h30 : rencontre avec Mathias Enard
animée par Marie-Madeleine Rigopoulos

Après Zone, après Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, après Rue des voleurs…L’impressionnant parcours de Mathias Enard s’épanouit dans une magnifique déclaration d’amour à l’Orient. Suivant le cours d’une nuit d’insomnie, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire des siècles de dialogues et d’influences artistiques entre l’Orient et l’Occident pour penser les plaies du présent.
« …observer les blessures qui rongent , les drogues, les ailleurs et explorer cet entre-deux, ce barzakh, le monde entre les mondes où tombent les artistes et les voyageurs. »
Mathias Enard, édité par Actes Sud, a remporté le Prix Goncourt en 2015 pour ce dernier roman.

Jeudi 20 avril à 18h30 : rencontre avec Hakan Günday 

né à Rhodes en 1976, Hakan Günday est un auteur turc, vivant à Istanbul. Francophone pour avoir suivi son père diplomate à Bruxelles et y avoir fait ses études, il s’est passionné pour Voyage au bout de la nuit de Céline, qui a beaucoup influencé son écriture et son regard sur le monde. Après Zyan (Prix France-Turquie 2014), l’enfant terrible de la nouvelle génération des écrivains turcs revient avec Encore, grand roman coup de poing à l’écriture puissante, l’histoire d’un enfant monstre né au coeur d’un réseau de trafic de clandestins.
On retrouve l’immense talent de conteur, le regard sans concession sur le monde contemporain et l’insolence de ton qu’Hakan Günday a révélé dans D’un extrême l’autre (Prix du meilleur roman de l’année 2011, Turquie). Pour Encore, édité comme les autres romans par Galaade, a reçu le Prix Médicis Etranger en 2015.

Fleury sur Orne, centre socio-culturel, vendredi 22 avril à 20h : rencontre avec Albena Dimitrova et Irina Teodorescu

Avec Nous dînerons en français, Albena Dimitrova signe aux Editions Galaade son premier roman, charnel et bouleversant, qu’elle a choisi d’écrire en français et non en bulagre. Elle nous livre une magnifique histoire d’amour portée par une langue « avec accent », à la fois forte et poétique. Elle nous offre un regard aiguisé sur la société néo-libérale d’aujourd’hui.
De l’autre côté, Irina Teodorescu signe chez Gaïa son deuxième roman, Les étrangères, après le succès si mérité de La malédiction du bandit moustachu.
Avec ce roman, Irina Teodorescu nous fait suivre l’histoire d’une fillette franco-roumaine s’éveillant à la vie, à l’amour et à l’art, dans une narration fluide, touchante et à fleur de peau.

Saint-Aubin-sur-mer, bibliothèque, vendredi 29 avril à 20h30 : rencontre avec Alain Rey et Guillaume Lavit d’Hautefort
En ce début de XXIè siècle, le camp est indissociable des migrations humaines par contrainte. Les camps de migrants, de réfugiés, de déplacés, d’exilés sont des points d’arrêt dans l’errance, des étapes : selon le cas des lieux d’accueil ou des espaces de rétention. Alain Rey, par l’analyse des mots qui servent à décrire ce phénomène qu’on dit d’encampement, voudrait permettre à un large public de mieux comprendre la situation des habitants de ces lieux de l’exil et tenter d’en dégager le sens global.
Les photographies de Guillaume Lavit d’Hautefort, l’un des rares artistes à avoir fréquenté durablement ces camps, en montrent les habitants et leur vie quotidienne, pleine de difficultés, de dangers, mais aussi de courage, de solidarité…

la suite du programme, ici http://data.over-blog-kiwi.com/1/01/53/57/20160407/ob_8b0855_programmecomplet2016.pdf

Sinon, le vendredi 29 avril, à 20h30, vous pouvez aussi vous rendre à la rencontre organisée par la Bibliothèque du Calvados à l’Espace culturel Les Tilleuls, à Cairon