Un peu de soleil et hop, Eureka Street part rêver dans la prairie, un peu de douceur et hop, c’est le printemps ?
Rassure-toi, Ô Lecteur mon ami, tes libraires ne pensent pas qu’à prendre la clé des champs :
« la canne à pêche constitue l’objet qui relie le passé et le présent, l’âge adulte et l’âge d’enfance – le totem, le bâton de pluie qui garde en vie l’enfant permanent« .
Cette intuition est le fil suivi par notre invité, le poète et historien François Bordes tout au long de son livre : La canne à pêche de George Orwell, qu’il publie aux Éditions de Corlevour.
Cet essai « rêveur et érudit, frais comme un ruisseau d’été » (Astrid de Larminat) traverse l’oeuvre de George Orwell. La canne à pêche comme objet symbolique de l’enfance, cet arrière pays de 1984, ce livre visionnaire. Jeudi 7 mars à 18h30 rencontre avec François Bordes animée par Philippe Chanial. François Bordes est chargé des sciences humaines à l’IMEC. Son premier recueil de poèmes Le logis des passants de peu de biens (Corlevour, 2015) a obtenu le prix Charles-Vidrac de la SGDL. Il a aussi publié Kostas Papaïoannou, Les idées contre le néant (Editions la Bibliothèque) et Cosa (L’atelier contemporain)
Philippe Chanial est professeur de sociologie à l’UCN et rédacteur en chef de la revue du Mauss.