Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !
-« Quel drôle de titre ! » me diras-tu.
-« Normalement, tout le monde est heureux en ces périodes de fêtes ?! » me diras-tu derechef.
-« Pourquoi toi, Ô Mon Libraire préféré, as-tu les boules quand Noël s’approche ? » me demanderas-tu, plein de sollicitude, parce qu’on s’aime bien, toi & moi, et que tu t’inquiètes, c’est normal…
Alors, lis-moi bien, Ô Lecteur mon ami, car voici ma réponse à tes questions tout à fait légitimes :
-d’abord, il faut que tu saches que ton libraire fait 20% de son chiffre d’affaire au mois de décembre. C’est beaucoup. Et l’idée que tu viendrais moins nombreux que l’an passé, me procure de drôles de frissons dans l’échine…C’est comme ça, le petit commerçant frissonne facilement. Et le petit libraire (enfin « petit » n’est pas très adapté à mon format, mais tu vois ce que je veux dire, hein ?) a, de nos jours, tout plein de raisons de frissonner…
-Ensuite, parce que, ben, c’est du boulot le travail ! Et que la fatigue est déjà là. Si tu suis un peu nos activités, tu sais bien qu’on ne reste pas les deux pieds dans le même sabot, et que décembre n’est que l’apothéose d’une année bien… chargée.
-Enfin, et c’est la raison principale… Plus de frissons, et hauts les coeurs ! Noël ! Réjouissons-nous !
Spleen l’Ancien, le fameux slameur, qui viendra dimanche 16 décembre, à 16h30, nous présenter son nouveau titre :
Il y eut un jour, il y eut un matin, puis longtemps après, il y eut Hervé Gissot.
Et puis, le septième jour, alors que le week-end touchait à sa fin, un
de ces dimanches pluvieux où la perspective de bosser le lendemain vous
met une grosse boule au fond de la gorge, le septième jour donc, Hervé
Gissot créa Spleen l’Ancien.
avant. Une autre vie artistique s’entend. Alors bien sûr il en garde
quelques regrets, une certaine nostalgie. Et puis il y a le temps qui
passe, toujours trop vite. Et peut-être aussi que la mélancolie était là
de tout temps, qu’elle était déjà là avant.
D’où le spleen…
Mais avant, maintenant et encore après, il y a et il y aura aussi l’humour ! Et le goût pour la bagarre !
On ne se refait pas : quand on a une grande gueule, on l’ouvre !
Et puis la gouaille, et puis l’argot, et puis le goût pour les bons mots ! »