Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !
Continuons nos rencontres avec des
écrivains d’aujourd’hui :
après Frank Magloire (Destination) et
Bernard Allays (Le Goût des ruines) en octobre,
Bernard Allays (Le Goût des ruines) en octobre,
Lola Lafon (Mercy Mary Patty) en
novembre,
novembre,
ce mois-ci, viens rencontrer un autre
écrivain qui explore le réel : Jean-Luc Seigle.
écrivain qui explore le réel : Jean-Luc Seigle.
Comment l’onde de choc de
l’Histoire et/ou de l’évolution de la société pénètre la vie
ordinaire des gens et peut quelquefois l`empoisonner : c’est tout le
sens du travail de Jean-Luc Seigle.
« Il réactive ici un genre qu’ont
magnifié Hugo et Zola ; insuffle du beau, du sentiment, du
romanesque dans ce qui pourrait n’être qu’un tragique fait
divers » Fabienne Pascaud.
magnifié Hugo et Zola ; insuffle du beau, du sentiment, du
romanesque dans ce qui pourrait n’être qu’un tragique fait
divers » Fabienne Pascaud.
Femme à la mobylette : le titre évoque
le tableau bien sombre d’un Maitre flamand.
le tableau bien sombre d’un Maitre flamand.
Abandonnée par tous avec ses trois
enfants, Reine n’arrive plus à faire face. Sa vie finit par
ressembler à son jardin qui n’est plus qu’une décharge. Son
horizon paraît se boucher chaque jour davantage, alors qu’elle
porte en elle tant de richesses. Seul un miracle pourrait la
sauver… Et il se présente sous la forme d’une mobylette bleue.
Cet engin des années 1960 lui apportera-t-il le bonheur qu’elle
cherche dans tous les recoins de ce monde et, surtout, à quel prix
?
Jean-Luc Seigle dresse le portrait entêtant d’une femme
ordinaire au bord du gouffre. Ce faisant, c’est une partie de la
France d’aujourd’hui qu’il dépeint, celle des
laissés-pour-compte que la société en crise martyrise et oublie.
enfants, Reine n’arrive plus à faire face. Sa vie finit par
ressembler à son jardin qui n’est plus qu’une décharge. Son
horizon paraît se boucher chaque jour davantage, alors qu’elle
porte en elle tant de richesses. Seul un miracle pourrait la
sauver… Et il se présente sous la forme d’une mobylette bleue.
Cet engin des années 1960 lui apportera-t-il le bonheur qu’elle
cherche dans tous les recoins de ce monde et, surtout, à quel prix
?
Jean-Luc Seigle dresse le portrait entêtant d’une femme
ordinaire au bord du gouffre. Ce faisant, c’est une partie de la
France d’aujourd’hui qu’il dépeint, celle des
laissés-pour-compte que la société en crise martyrise et oublie.
C’est un autre écrivain, Frank Lanot,
qui interrogera Jean-Luc Seigle, vous pouvez lire ici : Livre Échange
le très bel article qu’il lui consacre dans la revue du Centre
Régional des Lettres.
qui interrogera Jean-Luc Seigle, vous pouvez lire ici : Livre Échange
le très bel article qu’il lui consacre dans la revue du Centre
Régional des Lettres.
Rendez-vous jeudi 7 décembre à 18h30,
avec Jean-Luc Seigle et Frank Lanot.