La sonate à Bridgetower : Rencontre avec Emmanuel Dongala jeudi 26 janvier

Lançons cette année 2017 sous le signe des Lumières, de la Révolution et de la fraternité avec notre invité Emmanuel Dongala !

 J’ai sûrement tenté (et souvent réussi !) de vous faire lire ce beau livre, vous vous souvenez de sa couverture :

Ces femmes sont africaines, elles cassent des blocs de pierre pour en faire des cailloux, et n’ont pas voix au chapitre. Elles vont ensemble découvrir le sens du groupe, la solidarité, l’espoir.
Avec ironie et humanisme, Emmanuel Dongala écrivait sur la
condition terrible et violente faite aux femmes en Afrique. Par sa description décapante des rapports de pouvoir dans une Afrique
contemporaine dénuée de tout exotisme, Photo de groupe au bord du fleuve
s’inscrit dans la plus belle tradition du roman social,
l’humour en plus.

Citons également Le feu des origines, Serpent à Plumes, le roman-histoire d’un continent, l’Afrique,

Johnny chien méchant, adapté au cinéma sous le titre Mag Dog, l’histoire terrible des enfants soldats.
Jazz et vin de palme, recueil de nouvelles et Les petits garçons naissent aussi des étoiles, Serpent à plumes, un roman grinçant et plein d’humour, sur une réalité africaine encore largement actuelle, sorte de Candide au Congo.

Né en 1941, Emmanuel Dongala est congolais. 
Il enseignait la chimie à
l’Université de Brazzaville, avant de devoir quitter le Congo lorsqu’en
1997 le pays plonge dans la guerre civile et bascule dans le chaos. 
Grâce au soutien actif de Philip Roth, il trouve refuge aux
Etats-Unis, où il enseigne à la fois la littérature francophone et
la chimie. 


Il a reçu notamment le Grand Prix Littéraire
de l’Afrique Noire (1988) le prix Virilo (2010)
et le prix Ahmadou-Kourouma (2011) pour son roman Photo de
groupe au bord du fleuve
paru chez Actes Sud.
Il viendra parler de son oeuvre et présenter son dernier livre La sonate à Bridgetower, Actes Sud.

N’en déplaise à l’ingrate postérité, la célèbre Sonate à Kreutzer n’a
pas été composée pour le violoniste Rodolphe Kreutzer, qui d’ailleurs ne
l’a jamais interprétée, mais pour un jeune musicien métis, George Bridgetower
Comment celui-ci est devenu l’ami auquel Beethoven a dédié l’un de ses
morceaux les plus virtuoses, voilà l’histoire qui est ici racontée.

Au début de l’année 1789 débarquent à Paris le violoniste prodige George
Bridgetower, neuf ans, et son père, un Noir de la Barbade qui se fait
passer pour un prince d’Abyssinie. Arrivant d’Autriche, où George a
suivi l’enseignement de Haydn, ils sont venus chercher l’or et la gloire
que devrait leur assurer le talent du garçon…
De Paris à Londres, puis Vienne, ce récit d’apprentissage aussi vivant
qu’érudit confronte aux bouleversements politiques et sociaux –
notamment la mise en cause de l’esclavage aux colonies et l’évolution de
la condition des Noirs en Europe – les transformations majeures que
vit le monde des idées, de la musique et des sciences, pour éclairer les
paradoxes et les accomplissements du Siècle des lumières. 

 Jeudi 26 janvier à 18h30, rencontre avec Emmanuel Dongala pour La sonate à Bridgetower, Actes Sud

Le Loup, le Renard et la Belette : rencontre avec DOA mercredi 7 décembre à partir de 18h30

T’en
souviens-tu, Ô Lecteur mon ami de cette lancinante ritournelle :
«j’ai
vu le loup, le renard et la belette, j’ai vu le loup et le renard
danser» ?
Cette
chanson «trad» me tourne dans la tête depuis que j’ai lu un
superbe roman noir :
Puktu
secundo
de DOA chez Série Noire (Gallimard).
Attends
un peu que je m’explique…
Et
commençons par le début.
J’ai
découvert DOA, un mystérieux écrivain français cachant son
identité sous les trois lettres angoissantes de Dead On Arrival
(= mort à l’arrivée), en 2007 en dévorant Citoyens Clandestins que
je n’arrête pas de te conseiller depuis.
Je
me suis évidemment précipité sur Le Serpent Aux Mille Coupures
paru chez le même éditeur en 2009.
Et, manière
de tout savoir, j’ai ensuite «rattrapé» Ligne de Sang, un roman plus
ancien, pour être sûr de bien tout connaître de l’univers de cet
intrigant romancier.
Et
puis j’ai attendu.
Et
puis toi, Ô Lecteur mon ami, tu as attendu avec moi.
Longtemps…
Aussi,
quand vint janvier 2015 et l’anniversaire des 70 ans de la Série
Noire et qu’on nous annonça, à nous chanceux libraires invités
pour l’occasion à Gallimard-Sur-Seine, la parution printanière de
Pukhtu primo, mon sang ne fit qu’un tour !
Mais ce qu’on a eu raison de lui accorder du temps à ce
DOA parce qu’on le sait bien que Rome ne s’est pas faite en un
jour !
Or donc, Pukhtu : c’est Rome, c’est énorme, c’est
grandiose !
Pukhtu primo en 2015 puis Pukhtu secundo cette année, c’est plus de mille trois cent page de rage, de bruit et de fureur !
C’est fort, c’est violent, mais surtout, c’est intelligent : c’est le genre de roman qui donne à son lecteur l’impression de mieux comprendre le monde qui l’entoure.
Ce
roman c’est (presque) une fable : on y voit un Loup (un
Loup-Servier donc un Lynx), un Renard, une Belette, mais aussi un
vieux Lion triste, une Souris toxico, et une sacrée bande de hyènes
et de chacals !
«j’ai
vu le loup, le renard et la belette, j’ai vu le loup et le renard
danser
» : tu vois ce que je voulais dire au début de cette chronique, Ô Lecteur mon ami ?
Mais
DOA est-il vraiment un fabuliste ?
DOA
est-il l’Ésope ou le La Fontaine de notre époque ?
Non,
parce qu’il n’y a pas de morale à la fin de ses histoires.
DOA ne
nous impose pas sa morale : il raconte, il dépeint, il décrit
et nous laisse libre de notre opinion.
Dans
notre monde tel qu’il le décrit, c’est d’ailleurs la seule liberté qu’il nous
reste : notre opinion.
Si
tant est que les éléments qu’on nous donne pour la forger, cette
opinion, ne soient pas manipulés, faussés, tordus… Mais
ne sombrons pas dans la paranoïa, hein ?!
Le rythme, l’intrigue, les paysages, les personnages : un souffle épique parcoure ces pages et nous laisse pantois, admiratif, effrayé mais heureux !
Heureux ? Ben oui, comme un amoureux des livres qui a encore fait une belle découverte.
Pour citer un maitre, Jean-Marc Laherrère dans son excellent blog, Actu du Noir :

« Et quand on envisage l’œuvre dans son ensemble, de Citoyens clandestins à Pukhtu secundo, on ne peut qu’être frappé par l’ambition de l’auteur, et admiratif devant la force et la cohérence du résultat.

Donc vous avez compris, à lire absolument !« 

Ô Lecteur mon ami, j’ai l’honneur & l’avantage de t’inviter à
venir rencontrer DOA
mercredi 7
décembre
à partir de 18h30 
dans ta librairie préférée !

Deux écrivains invités en novembre, suivez le(s) guide(s) !

Salut à toi, Ô Lecteur, mon ami ! 
Mardi 8 novembre, viens profiter d’un guide pas banal pour une balade dans les rayons d’ Eureka Street : l’écrivain et éditeur Mathieu Larnaudie improvisera un petit parcours de lecture
électif à partir des livres que nous avons en rayon, en choisissant des livres qui
lui sont chers directement sur les tables ou dans les étagères.
Comment circule-t-on en littérature,
comment se crée-t-on des affinités, des répulsions, des
compagnonnages, des adversaires mentaux, etc. ? 

 Mathieu Larnaudie, un écrivain à la langue d’une rare densité et d’une belle exigence, est accueilli en résidence à l’abbaye
d’Ardenne de septembre à novembre 2016, en partenariat avec le
Centre national du Livre et « Époque, le salon des livres qui
éclairent notre temps » de la Ville de Caen.
Né en 1977, Mathieu Larnaudie vit et travaille à Paris. Depuis
2004, il codirige la revue et les éditions Inculte. Il est l’auteur
de Strangulation (Gallimard, 2008), de La Constituante
piratesque
(Burozoïque, 2009), Les Effondrés (Actes
Sud, 2010), Acharnement (Actes Sud, 2012) et Notre Désir
est sans remède
(Actes Sud, 2015).
Que ce soit à la manière de l’historien, pour Les
Effondrés
et Acharnement, ou du biographe, dans le cas
de Notre Désir est sans remède, c’est toujours à partir
d’un matériau documentaire que Mathieu Larnaudie élabore ses
récits. Le projet romanesque qu’il engagera à l’abbaye
d’Ardenne impliquera à nouveau un mouvement d’enquête, et les
questionnements politiques au cœur de ce projet d’écriture
trouveront des échos évidents dans les fonds d’archives conservés
à l’IMEC.
De nombreux rendez-vous sont organisés autour de Mathieu
Larnaudie, à l’abbaye d’Ardenne et hors les murs. Le 29 novembre, l’IMEC consacre un
« Grand soir »
à Mathieu Larnaudie.

La rencontre à Eureka Street a été préparée avec les étudiants
de l’option « Atelier d’écriture ».

Jeudi 17 novembre : rencontre avec Luc Lang pour Au commencement du septième jour, Stock

4 h du matin, dans une
belle maison à l’orée du bois de Vincennes, le téléphone
sonne.
Thomas, 37 ans,
informaticien, père de deux jeunes enfants, apprend par un
appel de la gendarmerie que sa femme vient d’avoir un très
grave accident, sur une route où elle n’aurait pas dû se
trouver.
Commence une enquête
sans répit alors que Camille lutte entre la vie et la mort.
Puis une quête durant
laquelle chacun des rôles qu’il incarne : époux, père, fils et
frère devient un combat.
Jour après jour, il
découvre des secrets de famille qui sont autant d’abîmes
sous ses pas.

« Le professeur d’esthétique qu’est Luc
Lang organise ses mots en une composition sensorielle, où le rythme,
le flux à peine ponctué des phrases comptent autant que leur sens.
Ici on entend, on voit, on vit les personnages comme en temps réel,
tout autant qu’on les lit. »
Télérama
« Un roman ample et racé. Parmi ce qui se fait de mieux en cette rentrée. » L’Express
Ta libraire le confirme : Au commencement du septième jour est un des grands livres de cette rentrée, dans sa conception, son rythme. Un livre riche, fort, prenant.

C’est la deuxième fois que Luc Lang nous fait l’amitié et l’honneur de
venir à la librairie, la première fois, c’était en 2012, à l’occasion de
la parution de Mother, et foi de libraire, c’était une de ces soirées qui nous rendent heureux et fiers d’accueillir des écrivains comme nous le faisons depuis notre ouverture…en 2010 !

Luc Lang est écrivain et théoricien de l’art.
Auteur de romans (Voyage sur la ligne d’horizon (Gallimard), Furies (Gallimard), Mille six cent ventres (Fayard), Les Indiens (Stock), La fin des paysages (Stock), 11 septembre mon amour
(Stock) etc…) et d’ouvrages théoriques sur l’art et la littérature,
il enseigne l’esthétique à l’École Nationale supérieure d’Arts de Paris.
Rendez-vous donc le jeudi 17 novembre pour une belle rencontre, qu’on se le dise !
Encore ? Encore ? Tu en demandes toujours plus à tes libraires, Lecteur mon ami, et tu as raison :
tu sais qui on va te faire rencontrer en décembre ? Doa ! Oui, oui, Doa, l’auteur de Citoyens clandestins, de Pukhtu, publié par la Série Noire….
Allez, on récapitule :
mardi 8 novembre, balade littéraire avec Mathieu Larnaudie
jeudi 17 novembre, rencontre avec Luc Lang
mercredi 7 décembre, rencontre avec Doa

Mardi 11 octobre avec Céline Minard, on prend de la hauteur !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !
Tu nous connais, la littérature, nous, on aime ça vivant, inventif, vibrant…
Alors, oui, on aime te conconcter des soirées, t’inviter à des rencontres, te servir un verre, tenter une autre façon d’être libraire.
Ensemble, toi et nous, nous allons accueillir une invitée de choix, une qui a du panache :

Céline Minard !

Le grand jeu est son huitième roman, et l’écrivaine nous surprend, une fois encore : après l’histoire du dernier survivant de l’humanité (Le dernier monde), il y a eu Bastard battle, Olimpia, So long, Luise et puis bien sûr, Faillir être flingué, le western, prix du Livre Inter en 2014.
« Huit livres éclatant d’énergie et de virtuosité langagière, si originaux qu’il n’est pas abusif d’employer déjà à leur propos le terme d’oeuvre. » Télérama.
Le grand jeu, donc, c’est le livre d’une femme qui se retire du monde et qui choisit la haute montagne pour répondre à la question : qu’est-ce que vivre ?
Cette austérité physique et spirituelle est heureusement dérangée par un autre être humain,
et c’est ici que continue le grand jeu..
« Est-ce que nous, humains, avons accès à une certaine sauvagerie du monde ? » Céline Minard, Télérama.

Frank Lanot ( La clé, Une balle de colt derrière l’oreille) questionnera notre hôte, faisons lui confiance pour nous faire passer une bonne soirée :

Mardi 11 octobre à 18h30
qu’on se le dise !

Vous pouvez-venir aussi nombreux que pour la soirée Rentrée Littéraire : on était une centaine, et tout le monde a eu à boire !

Carte blanche à Mathieu 30 septembre 2016

Soirée Carte blanche
Carole Martinez présente
Pierre Jourde
Vendredi 30 septembre 20h30
Médiathèque de Mathieu
Née en 1966, Carole Martinez,
avant de se consacrer à l’écriture, a fait plusieurs métiers. Sa
grand-mère originaire d’Espagne, concierge boulevard Montparnasse lui a
raconté la vie de ses aïeux et notamment celle de Frasquita, jouée et
perdue par son mari. Cette femme deviendra le personnage principal de
son premier roman Le coeur cousu (2007). Ce roman a reçu neuf prix dont
le Prix Renaudot des lycéens.
Pierre Jourde
« Impossible
de parcourir le monde Jourde en quelques lignes. Romancier,
pamphlétaire, voyageur, critique, universitaire, poète, boxeur,
géographe imaginaire, Jourde est tout cela successivement et parfois
même simultanément. Cygne noir, cygne blanc, il fascine et se déplace en
littérature à fleur de peau, poings en avant, sans cacher ses failles,
sa nostalgie, sa révolte, entre deux éclats de rire. Il est à mes yeux
l’un des plus grands poètes du roman  et nous aide à déchiffrer
aujourd’hui en endossant tous les rôles. »
   Carole Martinez
Lectures par Ben Walter
Séances de dédicaces avec la librairie Eureka Street (Caen)
Soirée organisée en partenariat avec la médiathèque de Mathieu

29 septembre 2016 : Soirée Rentrée Littéraire !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Comme tu le sais, toi qui nous suis depuis 6 ans déjà,
[l’inauguration de ta librairie à eu lieu le 18 septembre 2010 ! NDLR]
chez Eureka Street, nous avons eu une idée généreuse :
organiser chaque année une Soirée Rentrée Littéraire 
au cours de laquelle nous te présentons nos lectures de cette fin août début septembre,
mais également,
au cours de laquelle TU,
Ô Lecteur mon ami,
as la possibilité de donner
ton avis sur des nouveautés que nous te prêtons gratuitement !

Ces soirées sont, sans vouloir nous vanter, très fréquentées, c’est la raison pour laquelle, nous t’encourageons à vite passer nous voir pour les détails et les modalités de cette proposition tout à fait originale !

Rendez-vous pour notre 6e Soirée Rentrée Littéraire le jeudi 29 septembre à partir de 18h30 !!!

D’autre part, nous pouvons déjà t’annoncer deux futures rencontres dont nous ne sommes pas peu fiers :
Céline Minard (Télérama août 2016)
 
Céline Minard, après huit ouvrages inclassables et originaux, l’auteure de Faillir être
flingué
(Prix du Livre Inter 2013) sort Le Grand Jeu (chez Rivages), un roman d’aventures empreint de
philosophie stoïcienne.
Elle viendra nous rencontrer le mardi 11 octobre prochain, à partir de 18h30 !
Luc Lang (Télérama août 2016)

Quant à Luc Lang, nous aurons le plaisir de l’accueillir pour la seconde fois (Mother chez Stock 2012), le jeudi 17 novembre prochain (18h30) pour ce qui est sans doute son plus beau livre jusqu’à présent :                          Au commencement du septième jour (Stock).

Info de dernière minute, pour les amateurs de Romans Noirs :
nous avons la joie et l’honneur de recevoir… XXX (édité chez S____ _____) le XX-XX-2016 ! Dingue non ? On est pas peu fiers !
Quoi y des X dans mon texte ? Et alors !?
On a le droit de te garder une petite surprise de derrière les fagots,
Ô Lecteur mon impatient ami : n’es-tu pas d’accord ?
Et que serait la vie sans surprises, hein ?
Allez, bonne rentrée à tous, et d’ici à ces chouettes rendez-vous, n’hésite pas à venir demander conseil à tes libraires préférés ! Qu’on se le dise :
Venez nombreux !!!
 

30 juin 2016 : grande soirée « Le Livre de l’été » !

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Toi, tu sais déjà.
Tu as prévu ta soirée, acheté un carnet neuf, et astiqué ton meilleur stylo : tu es prêt !

Juste une légère inquiétude : comme nous, tu préfèrerais une belle soirée d’été plutôt qu’une pluie battante.
Comme ça, on pourrait boire un verre de Marquisette dans la cour et se rafraîchir à la pause.
Mais comme nous, tu feras avec, bien obligé…

Et puis il y a les autres, qui ne savent pas.
Qui ne savent pas encore ?

Donc, c’est le jeudi 30 juin, à partir de 18h30.

Eureka Street ? Pour ceux qui savent…
Eureka Street ? Pour ceux qui salivent devant les livres !
Qu’on se le dise !

A bientôt,
amicalement,
Bénédicte & Pierre.

Emporté par la foule : Jean-Jacques Reboux jeudi 16 juin 2016.

La foule

[…]

Et perdue parmi ces gens qui me bousculent

Étourdie, désemparée, je reste là 

Quand soudain, je me retourne, il se recule,

Et la foule vient me jeter entre ses bras…

Emportés par la foule qui nous traîne

Nous entraîne

[…] 

(Édith Piaf ; paroles de Michel Rivgauche et mélodie de Ángel Cabral)
Salut à toi Ô Lecteur mon ami !
– Mais pourquoi, te demandes-tu, mes libraires préférés, me remettent-ils en mémoire cette vieille chanson de la môme Piaf ?
Et bien parce que, Ô Lecteur Curieux mon ami, nous avons l’honneur & l’avantage de te convier à une rencontre exceptionnelle avec Jean-Jacques Reboux, l’auteur du magnifique Massacre des Innocents (Folio Policier), génial créateur d’un des meilleurs titres de la collection Le Poulpe : Parkinson le glas (Baleine) et abracadabrantesque géniteur de C’est à cause des poules (Flammarion) livre trop tôt disparu sous les maillets incultes des monstrueux pilons éditoriaux, friands de pâte à papier recyclé…
Cette trop longue phrase, Ô Lecteur mon ami, ne m’ayant pas encore laissé le loisir de te révéler les raisons de cette rencontre avec Jean-Jacques Reboux, je te la livre (pas mal pour un libraire ?) :
à l’occasion de la parution de son dernier roman : L’esprit Bénuchot (Lemieux éditeur), nous aurons donc le plaisir de converser avec l’auteur, d’écouter quelques extraits de son texte entrecoupés d’interludes musicaux, interprétés par Monique Lemoine & Rénald Fleury, excellents musiciens et, quelle surprise ?! Vieux amis de Jean-Jacques.

Jules Bénuchot, ancien chauffeur de taxi parisien à la retraite, a eu toute sa vie « l’humanité dans [son] rétroviseur« .
Fasciné, amusé ou exaspéré par la foule des gens qu’il croise, il a tout noté dans de petits carnets.
Il choisit de confier à Léa Deligny, jeune étudiante aux Beaux-Arts qui semble (le hasard fait bien les choses) partager la fascination du vieux monsieur pour la multitude humaine, la lourde tâche d’écrire le roman de sa vie.
Ce roman poétique & foutraque, chant d’amour à Paris, plaidoyer humaniste, tendre & griffu, est une expérience de lecture déroutante et désopilante; en un mot ? Quantique !!!
Quantique ? Oui, car : « Ne vous fiez pas aux apparences, le roman que vous [allez] lire n’est peut-être pas exactement celui qui a été écrit. En le lisant, il est possible que, sans vous en rendre compte, vous y ayez apporté quelques modifications. Ce qui est lu n’est pas nécessairement ce qui est écrit ; et réciproquement. » J.-J. Reboux, novembre 2015.
Or donc, ce livre est peut-être un roman ou peut-être pas, mais ce roman est à coup sûr de Jean-Jacques Reboux !!!

Venez nombreux, jeudi 16 juin, à partir de 18h30 !

Quelques annonces à caractère publicitaire :

-Samedi 11 juin 2016, à partir de 16h, Rencontre-Dédicace avec Marie-Odile Lainé, à l’occasion de la parution de son recueil : Ecoute la route (conversation vélocipédiques) (éditions du Chameau).

-Vendredi 17 juin 2016, à partir de 18h, Dédicace de Augustine Devineau, à l’occasion de la parution de son premier roman : Human (Edilivre).

-Jeudi 23 au samedi 25 juin 2016, à l’IMEC-Abbaye D’Ardenne, Miroir, mon beau miroir. Festival Normandie Impressionniste : Un grand événement consacré à l’art du portrait. À l’abbaye d’Ardenne, un début d’été placé sous le signe du portrait :
l’occasion de découvrir une programmation exceptionnelle pour petits
& grands.

-Jeudi 30 juin 2016, à partir de 18h30, notre grande soirée « Romans de l’été« , mais nous y reviendrons plus longuement dans un prochain message.

Salut & à bientôt chez Eureka Street : la librairie qui bouge !

Eutreka Street : le programme complet de la librairie qui bouge

Salut à toi, Ô Lecteur mon ami !

Voici un aperçu de l’agenda de la librairie Eureka Street cette prochaine quinzaine :
Jeudi 19 mai, 18h30 : Dictionnaire passionné du Tango (Le Seuil) 

  • Rencontre-dédicace dans la librairie avec Gwen-Haël Denigot et Emmanuelle Honorin (excusée) auteures « averties, [de] ce dictionnaire […] puits d’érudition, divulgué avec tant de plaisir qu’on entre dans la danse tout simplement. » (Marianne). En association avec l’association Tempo Tango
  • Ni guide, ni encyclopédie exhaustive, ce dictionnaire se veut une déambulation subjective dans un univers en perpétuelle mutation. Car si le tango est bien un monde en soi, une musique, une danse, une poésie, il définit aussi une certaine conception de l’existence. Une promenade en liberté qui, si elle parcourt les sentes balisées de l’histoire et des références communes de Buenos Aires à Paris et au-delà, emprunte aussi des chemins de traverse au gré de nos investigations et de notre fantaisie.

Vendredi 20 mai, 20h00 : direction l’IMEC  pour Les grands soirs #25 avec Élisabeth Roudinesco

  • Comment devient-on à la fois historienne et psychanalyste ? Quels
    sont les entrelacs de ce parcours singulier qui traverse également les
    champs de la littérature, de la philosophie, de la psychiatrie et de la
    religion, et qui fait d’Élisabeth Roudinesco non seulement une grande
    figure de l’histoire de la psychanalyse dans le monde mais aussi, à
    travers ses engagements, ses prises de position et ses controverses,
    l’un des intervenants majeurs des débats d’idées de notre temps ? À
    travers un entretien, des lectures et des commentaires de photographies,
    ce « Grand soir » consacré à Élisabeth Roudinesco, auteur d’une
    vingtaine d’ouvrages qui ont fait date, lauréate du prix Décembre 2014
    pour sa biographie Sigmund Freud en son temps et dans le nôtre aux éditions du Seuil, propose de revisiter, en sa compagnie, la propre histoire de l’historienne.
  • Entretien avec Albert Dichy, directeur littéraire de l’IMEC

Samedi 21 (14h -18h) & dimanche 22 mai (10h30 – 18h) : 37ème foire aux Plantules

  • Direction le parc floral de la Colline aux Oiseaux pour une exposition sur le thème : les plantes pour l’ombre.
  • Retrouvez le Camion-Livre d’Eureka Street et ses sélections de livres divers & variés !

Samedi 28 & dimanche 29 mai, 10h-19h : rendez-vous Place Saint-Sauveur pour Époque, le salon des livres qui éclairent notre temps dont le grand thème cette année est :
« Faire corps : comment vivre ensemble aujourd’hui ?« 

  • Durant un
    week-end, au fil d’un parcours dans le patrimoine ancien et contemporain
    de Caen, le public est invité à quarante débats et performances en
    accès libre : lectures, lectures musicales, lectures dansées, concerts
    dessinés, mises en espace… Avec, au centre de la programmation, une
    question : Faire corps : comment vivre ensemble aujourd’hui ? Question
    qui se décline au travers de propositions fortes, dont certaines sont
    élaborées avec des acteurs culturels du territoire : l’IMEC dirigé par
    Nathalie Léger, le Mémorial de Caen dirigé par Stéphane Grimaldi, le CDN
    dirigé par Marcial Di Fonzo Bo, le CCN dirigé par Alban Richard.
  • Pour retrouver le programme complet, suivre ce lien !

à cette occasion, la librairie Eureka Street aura le plaisir d’accueillir autour de sa table les écrivains suivants : Frédéric Clémençon, Marie-Liesse Clavreul & Thierry Kerserho, Albena Dimitrova, Dalibor Frioux, Brigitte Giraud, Frank Lanot, Camille Laurens, Dorothée Lizion, Dominique Manotti, Vincent Message, Patrick Pécherot,  Emmanuelle Richard, Lydie Salvayre, Lionel Salaün, Abdellah Taïa, & Georges Vigarello.

Samedi 28 mai, 20h00 : direction l’IMEC  pour Les grands soirs #26 : Le Seuil, secrets de fabrique.

Avec Olivier Bétourné, Frédéric Mora, Dalibor Frioux, Vincent Message et Lydie Salvayre.

Le programme du mois de juin est tellement énorme et alléchant que nous préférons différer le moment de vous en parler : à bientôt donc sur votre blog préféré !!!

Eureka Street accueille le Printemps balkanique

Mercredi 20 avril à 18h30 : rencontre avec Mathias Enard
animée par Marie-Madeleine Rigopoulos

Après Zone, après Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, après Rue des voleurs…L’impressionnant parcours de Mathias Enard s’épanouit dans une magnifique déclaration d’amour à l’Orient. Suivant le cours d’une nuit d’insomnie, Boussole est un roman mélancolique et enveloppant qui fouille la mémoire des siècles de dialogues et d’influences artistiques entre l’Orient et l’Occident pour penser les plaies du présent.
« …observer les blessures qui rongent , les drogues, les ailleurs et explorer cet entre-deux, ce barzakh, le monde entre les mondes où tombent les artistes et les voyageurs. »
Mathias Enard, édité par Actes Sud, a remporté le Prix Goncourt en 2015 pour ce dernier roman.

Jeudi 20 avril à 18h30 : rencontre avec Hakan Günday 

né à Rhodes en 1976, Hakan Günday est un auteur turc, vivant à Istanbul. Francophone pour avoir suivi son père diplomate à Bruxelles et y avoir fait ses études, il s’est passionné pour Voyage au bout de la nuit de Céline, qui a beaucoup influencé son écriture et son regard sur le monde. Après Zyan (Prix France-Turquie 2014), l’enfant terrible de la nouvelle génération des écrivains turcs revient avec Encore, grand roman coup de poing à l’écriture puissante, l’histoire d’un enfant monstre né au coeur d’un réseau de trafic de clandestins.
On retrouve l’immense talent de conteur, le regard sans concession sur le monde contemporain et l’insolence de ton qu’Hakan Günday a révélé dans D’un extrême l’autre (Prix du meilleur roman de l’année 2011, Turquie). Pour Encore, édité comme les autres romans par Galaade, a reçu le Prix Médicis Etranger en 2015.

Fleury sur Orne, centre socio-culturel, vendredi 22 avril à 20h : rencontre avec Albena Dimitrova et Irina Teodorescu

Avec Nous dînerons en français, Albena Dimitrova signe aux Editions Galaade son premier roman, charnel et bouleversant, qu’elle a choisi d’écrire en français et non en bulagre. Elle nous livre une magnifique histoire d’amour portée par une langue « avec accent », à la fois forte et poétique. Elle nous offre un regard aiguisé sur la société néo-libérale d’aujourd’hui.
De l’autre côté, Irina Teodorescu signe chez Gaïa son deuxième roman, Les étrangères, après le succès si mérité de La malédiction du bandit moustachu.
Avec ce roman, Irina Teodorescu nous fait suivre l’histoire d’une fillette franco-roumaine s’éveillant à la vie, à l’amour et à l’art, dans une narration fluide, touchante et à fleur de peau.

Saint-Aubin-sur-mer, bibliothèque, vendredi 29 avril à 20h30 : rencontre avec Alain Rey et Guillaume Lavit d’Hautefort
En ce début de XXIè siècle, le camp est indissociable des migrations humaines par contrainte. Les camps de migrants, de réfugiés, de déplacés, d’exilés sont des points d’arrêt dans l’errance, des étapes : selon le cas des lieux d’accueil ou des espaces de rétention. Alain Rey, par l’analyse des mots qui servent à décrire ce phénomène qu’on dit d’encampement, voudrait permettre à un large public de mieux comprendre la situation des habitants de ces lieux de l’exil et tenter d’en dégager le sens global.
Les photographies de Guillaume Lavit d’Hautefort, l’un des rares artistes à avoir fréquenté durablement ces camps, en montrent les habitants et leur vie quotidienne, pleine de difficultés, de dangers, mais aussi de courage, de solidarité…

la suite du programme, ici http://data.over-blog-kiwi.com/1/01/53/57/20160407/ob_8b0855_programmecomplet2016.pdf

Sinon, le vendredi 29 avril, à 20h30, vous pouvez aussi vous rendre à la rencontre organisée par la Bibliothèque du Calvados à l’Espace culturel Les Tilleuls, à Cairon