C’est la Rentrée !!!

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

C’est reparti pour un tour : la Rentrée Littéraire !
Et chez Eureka, tu nous connais, on a tout lu (ou presque).
Juste ce petit message pour t’inviter, dès mercredi prochain, le 13 septembre à partir de 18h30, à venir rencontrer Benoît Casas et Emmanuel Laugier des éditions NOUS.

Benoît & Emmanuel viendront nous présenter leurs derniers recueils de poèmes et les ouvrages de Cattafi & de Levi qu’ils viennent de traduire !

Benoît Casas, poète, éditeur, traducteur & photographe est le patron des éditions NOUS.
Il sera accompagné d’Emmanuel Laugier, poète, traducteur & critique.
Les compères nous présenteront leurs derniers recueils de poèmes, ils nous parleront des affres de la traduction, tout en laissant souffler sur le public (oui, toi ! Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !) un doux air de Sicile & de Rome, de vin rouge et d’iode bleue, et bien d’autres gourmandises poétiques.
Que cette introduction à la Rentrée Littéraire 2023 éveille tes papilles et de donne envie de venir nous voir !

Pour tout savoir de nos propositions culturelles & littéraires, direction le site de la librairie qui est là : https://eurekastreet.fr/
Et surtout l’agenda qui est ici : https://eurekastreet.fr/agenda-librairie

4 juillet : Marie-Hélène Lafon !

Souviens toi, Ô Lectrice, Lecteur mon ami-e, en octobre 2012, nous avions reçu Marie-Hélène Lafon pour Les pays. Notre cher Frank Lanot qui l’avait interrogée à l’époque disait “On entend une parole, une voix s’exprimer, un souffle différent selon les personnages”.
« J’écris comme on laboure, confie l’auteure, de façon têtue et tenace. Je suis un tâcheron de la langue. Pour moi il n’y a pas de livre sans langue.

Son dernier livre, Les sources, est un livre dense, emporté…

un récit en trois actes, “elle” d’abord, la mère, qui prépare ses enfants à passer la journée chez ses parents “Elle est contente de descendre, elle voudrait être contente, on sera chez elle, de son coté, on pourra rire et parler fort, il n’aura pas le dessus ; chez elle il n’a pas le dessus, il mange et il se tait.”
Lui, ensuite, seul dans sa ferme, qui rumine son incompréhension lors de ses insomnies. “Elle était un poids mort, toujours à tournicoter dans la maison et dans la cour, à tout commencer sans rien finir, à peine capable de commander la bonne qu’il payait, lui, parce qu’elle ne pouvait pas se débrouiller seule. Toujours enceinte, à se trainer, énorme, de plus en plus énorme, et molle. Il enfonce sa tête dans le traversin, il appuie, son cou se raidit, il faut qu’il se calme ; c’est fini, fini, il est débarrassé.”

Et puis, cinquante ans plus tard, retour dans la cour de la ferme pour une des filles “Claire s’adosse au tronc de l’érable. Elle écoute la Santoire. Elle a posé sa main droite ouverte sur le lichen roux de la façade, elle va partir, elle se souviendra de tout. Elle ne ferme pas les yeux, la lumière est douce”.

Sans voyeurisme, sans pathos, Marie-Hélène Lafon livre ici le roman vrai des violences conjugales, avec une rare puissance.

C’est Dominique Panchèvre, lui aussi originaire du Massif Central, qui nous fera l’amitié d’animer la rencontre.

Mardi 4 juillet : rencontre à partir de 18h30 :
venez nombreux !

Julie Wolkenstein et Frank Lanot le jeudi 29 juin

“C’est le nom d’un bout de l’autoroute qui relie Paris à Saint-Pair-sur-Mer, dans la Manche, et tous mes souvenirs.
Je l’ai enfin suivie plus loin, jusqu’en Bretagne, pour y retrouver un témoin de la mort accidentelle de mon petit frère, à l’âge de deux mois : une Bretonne qui avait vingt ans lorsqu’elle a découvert Paris en 1968, s’y est fabriqué des souvenirs et cherche encore, elle aussi, la vérité sur cette mort.”

Cette route, Julie Wolkenstein et ses lecteurs l’ont prise bien des fois, puisqu’elle mène à tous ses livres, dont le formidable Et toujours en été (on voulait programmer une rencontre pour ce livre en 2020, mais… la covid nous en a empêchés).
Retour donc à Saint-Pair par des chemins détournés pour retrouver deux des fantômes de l’autrice, son petit frère Eric, et son père, l’écrivain et journaliste Bertrand Poirot-Delpech.
Cette enquête s’inscrit dans l’œuvre de Julie Wolkenstein avec élégance, pudeur et fantaisie…
On ne trouvera pas ici de révélation fracassante, mais une géographie intelligente qui dessine une autobiographie imprévisible, drôle et émouvante.

©Hélène Bamberger/OPALE.photo

Julie Wolkenstein est professeure en littérature comparée à l’Université de Caen.
Sa mère, en indiquant la route vers Saint-Pair, conseillait à ses amis : “N’entrez surtout pas dans Caen !”

La rencontre, proposée dans le cadre des 40 ans des éditions P.O.L., sera animée par son ami Frank Lanot.
Rendez-vous jeudi 29 juin à 18h30.

Communiquer ? Un métier… Tentative de rappel de nos évènements récents. Avant d’annoncer nos soirées à venir !

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

Tu as peut-être remarqué, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e, que notre communication “publicitaire” sur les internets, n’a pas toujours été de la même qualité, de la même densité que les soirées que notre librairie t’a proposées ces derniers mois…
Et c’est peut-être pour ça que tu viens moins souvent ?

Mais je bas ma coulpe et je l’avoue : moins sur le blog, moins sur facebouc, pas encore sur Insta et encore moins sur TicTac.
Sans doute est-ce mon grand âge qui me rattrape ?
Heureusement qu’on a le site : ICI !

Mais je suis (bien) entouré de jeunes libraires qui n’hésitent pas à me signaler mes manquements : cette note de blog est donc à l’attention de tous ceux qui s’intéressent à la librairie Eureka Street et à ce qui s’y trame !

Ci-dessous un aperçu des rencontres depuis le mois de janvier 2023 :

Nos prochaines rencontres :
-20 juin, 18h30 : Caroline Bérenger pour : Jean Blot, dans les labyrinthes de la littérature, éditions Corlevour.
-29 juin, 18h30 : Julie Wolkenstein pour : La route des estuaires, P.O.L. (éditions dont nous fêtons le 40e anniversaire !).
-4 juillet, 18h30 : Marie-Hélène Lafon pour : Les sources, Buchet-Chastel.

Alors, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e, il est grand temps de sortir ton agenda !!!

Rétiaire(s) : DOA chez EUREKA jeudi 23/3/23

Un Rétiaire (comme un Mirmillon, un Hoplomaque, ou encore un Secutor) était un des types de gladiateurs romains.
Littéralement, « combattant au filet », son armement caractéristique (brassard, filet, trident, poignard) fait du rétiaire un gladiateur atypique.

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

Tu le sais, chez Eureka Street on aime le polar. Noir.

Avec son cycle Clandestin et surtout avec Pukhtu primo & secundo entre 2015 et 2016, DOA a décroché le label d’incontournable du roman noir.

Chez Eureka Street, on conseille DOA depuis toujours et on a eu la chance de le recevoir sur notre stand du Salon du Livre de Caen en mai 2015 et dans la librairie le 7 décembre 2016.

Cette année, DOA revient avec Rétiaire(s) [Série Noire] : pas de confusion, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e, il ne s’agit pas d’un catalogue d’exposition du Musée de Vieux-La Romaine, autour des gladiateurs, non !
C’est bien d’un formidable polar qu’il s’agit avec Amélie la gendarme de l’OFAST ; son nouveau patron Didier ; Théo, un policier vengeur (& ripou ?) ; et puis les Cerda…
La drogue, comment ça marche ?
Pour le savoir lisez Rétiaire(s) de DOA ! Et venez nombreux :
Invitation à rencontrer DOA et à discuter de son livre jeudi 23 mars à partir de 18h30.

Ça faisait longtemps, non ?

La dernière soirée dans ta librairie préférée, c’était le 5 mars 2020, pour l’anniversaire des belles éditions Nous.
Pas de rencontres printanières cette année et pour la première fois depuis 10 ans, nous n’avons pas pu te proposer notre soirée Romans de l’été

Cet automne, nous aurions pu te bluffer et annoncer à grand renfort de trompettes, la venue de plusieurs vedettes de cette Rentrée 2020 :
pourquoi pas Emmanuel Carrère ? Camille Laurens ? Colson Whitehead ? Franck Bouysse ? Julia Kerninon ? Eric Reinhardt ou Tiffany McDaniel ?

Et puis, quelques jours plus tard, te dire que : “ah, flute, non, désolés, tout est annulé pour cause de Covid-19”.
Mais nous ne pouvons nous résoudre à te faire rêver, ni à travailler pour préparer une rencontre (et faire venir des piles de livres !) : tous ces efforts pour rien…

Mais tout n’est pas fichu car ce qui importe vraiment avec les écrivains, ce n’est pas de les rencontrer mais de les lire !

Nous nous sommes donc obligés à voir petit, à rester raisonnables, pour ne pas te mettre en danger.
Alors on te propose de tenir salon pour toi, tous les samedis matins de 10h30 à 11h30 :
nous serons là tous les quatre avec toi pour discuter, étriller ou recommander tel ou tel livre de cette Rentrée littéraire.
Un rendez-vous hebdomadaire pour tout savoir des lectures de tes libraires, en direct, au fil des semaines.
Une petite jauge : 15 à 20 amis-lecteurs au maximum, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.

Tous les quatre ?
Bénédicte & Pierre, bien sûr, mais aussi nos recrues :
Maëva sera là, sauf une fois par mois, quand elle suivra ses cours de Licence III à l’UCO – Laval.
Gaëlle aussi sera là chaque fin de semaine, puisque ses cours de Licence III ont lieu les lundis et mardis à l’INFL – Paris.
Sécotine, notre mascotte, sera là aussi, tu sais bien qu’il lui est arrivé de dévorer les livres de ses maîtres…

Tu pourras intervenir bien sûr et parler de tes lectures, en t’inscrivant au préalable :
si tu dois emballer tout le monde en parlant du livre que tu as aimé, autant que nous en ayons à vendre : on ne voudrait pas voir les convaincus repartir bredouilles !

Voilà, Ô Lecteur mon ami, ce que tes libraires ont inventé pour rester au plus près de toi, sans se rendre malade.
Dernière précision : si le samedi matin pour toi, c’est grasse mat’, nous sommes évidemment toujours là pour t’accueillir et échanger les autres jours de la semaine !

Enfin, qu’on se le dise : tu peux toujours, si tu le désires, te faire livrer à domicile par notre ami Oscar et son vélo.

La vie doit continuer et tes libraires sont là pour toi !
On t’attend tous les samedis à 10h30 !