Goulven Le Brech, « Little blue books », éditions L’Échappée

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

Nous t’invitons à venir écouter l’incroyable histoire d’un éditeur américain fascinant, Emanuel Haldeman-Julius, l’inventeur de Little Blue books.

Une histoire racontée par Goulven Le Brech, jeudi 28 septembre à 18h30 !

Le directeur adjoint à la direction des collections de l’Imec inaugure la collection « Le peuple du livre » des éditions L’Échappée avec l’histoire d’un homme qui mérite bien son titre d’éditeur le plus rocambolesque du monde !
Cet écrivain socialiste juif américain était un penseur athée, un réformateur social et surtout un éditeur : s’il n’a pas inventé le livre de poche américain, il en a été le premier promoteur à grande échelle. Entre 1920 et 1950 plusieurs centaines de millions d’exemplaires de ses Little blue books se sont vendus.
« Vendus à l’unité pour presque rien, 5 ou 10 cents, transportables partout, dans la poche d’une chemise, d’une veste ou d’un jean, ils étaient, selon le slogan de leur créateur, « A University in Print », autrement dit un savoir encyclopédique à la portée de tous.« 

Haldeman-Julius était un dandy lettré qui a sillonné les États-Unis et rencontré Mark Twain, Jack London ou bien encore Emma Goldman.
Il a tout osé sur le plan marketing en faisant par exemple du « rebranding » : c’est ainsi que le texte de Schopenhauer [The Art of Controversy] fut transformé en L’Art d’avoir toujours raison et devint un grand succès commercial…

Le livre de Goulven Le Brech, absolument passionnant, regorge d’anecdotes et de documents étonnants…
Signalons aussi le beau travail de graphisme et de mise en page fait par l’Échappée pour cette collection « Le peuple du livre » dont voici la note d’intention :
« Quiconque sait au prix de quelles peines il est donné de faire vivre une pensée, une sensibilité, un vécu dans les mots, ne peut qu’estimer et célébrer celles et ceux qui, avec autant de peine, et d’avantage de discrétion, font vivre les mots, en éditant, en imprimant, en vendant, en magnifiant les livres. C’est à ce peuple, qui œuvre depuis des siècles avec passion et dévouement, en maintenant vivants des savoir-faire, parfois des gestes et toujours un même esprit, que cette collection veut rendre hommage. »

Pari réussi pour ce lancement de collection !

C’est François Bordes, délégué à la recherche à l’Imec, qui nous fera le plaisir d’assurer l’entretien avec Goulven Le Brech.
Rendez-vous jeudi 28 septembre à 18h30 !

C’est la Rentrée !!!

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

C’est reparti pour un tour : la Rentrée Littéraire !
Et chez Eureka, tu nous connais, on a tout lu (ou presque).
Juste ce petit message pour t’inviter, dès mercredi prochain, le 13 septembre à partir de 18h30, à venir rencontrer Benoît Casas et Emmanuel Laugier des éditions NOUS.

Benoît & Emmanuel viendront nous présenter leurs derniers recueils de poèmes et les ouvrages de Cattafi & de Levi qu’ils viennent de traduire !

Benoît Casas, poète, éditeur, traducteur & photographe est le patron des éditions NOUS.
Il sera accompagné d’Emmanuel Laugier, poète, traducteur & critique.
Les compères nous présenteront leurs derniers recueils de poèmes, ils nous parleront des affres de la traduction, tout en laissant souffler sur le public (oui, toi ! Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !) un doux air de Sicile & de Rome, de vin rouge et d’iode bleue, et bien d’autres gourmandises poétiques.
Que cette introduction à la Rentrée Littéraire 2023 éveille tes papilles et de donne envie de venir nous voir !

Pour tout savoir de nos propositions culturelles & littéraires, direction le site de la librairie qui est là : https://eurekastreet.fr/
Et surtout l’agenda qui est ici : https://eurekastreet.fr/agenda-librairie

Bel été avec Eureka Street

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

Tu l’aperçois, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e, ce beau ciel Normand qui change sans cesse au dessus de nos têtes ? Les peintres (Boudin, Monet et les autres) s’en sont régalés.

Mais si ces ciels changeants nous posent des questions quand il s’agit de choisir nos tenues (tenue couverte ? Découverte ? Sandales ? Chaussures fermées ?) ces ciels sont du côté des cinémas et des librairies : quoi de mieux qu’une bonne toile ou un bon livre pour passer du bon temps sous le ciel Normand ?

Chez Eureka Street nous te proposons une grande table à l’entrée de la librairie sur laquelle nous avons concentré toutes les suggestions de lectures de l’équipe :
Bénédicte, Jeanne, Benjamin et Pierre te proposent de quoi passer un excellent été !

De plus, nous t’enverrons, si tu y es abonné, une newsletter avec nos conseils de lecture pendant toute la période estivale.
Alors, plus d’hésitation, direction Eureka Street.
Ouverture du mardi au samedi, de 10h à 19h. Fermeture les jours fériés (15 août).
De plus, nous t’enverrons, si tu y es abonné, une newsletter avec nos conseils de lectures pendant toute la période estivale.
Alors, plus d’hésitation, direction Eureka Street.
Ouverture du mardi au samedi, de 10h à 19h. Fermeture les jours fériés (15 août).
Le site https://eurekastreet.fr/ est ouvert 24h/24 et 7 jours sur 7.

4 juillet : Marie-Hélène Lafon !

Souviens toi, Ô Lectrice, Lecteur mon ami-e, en octobre 2012, nous avions reçu Marie-Hélène Lafon pour Les pays. Notre cher Frank Lanot qui l’avait interrogée à l’époque disait “On entend une parole, une voix s’exprimer, un souffle différent selon les personnages”.
« J’écris comme on laboure, confie l’auteure, de façon têtue et tenace. Je suis un tâcheron de la langue. Pour moi il n’y a pas de livre sans langue.

Son dernier livre, Les sources, est un livre dense, emporté…

un récit en trois actes, “elle” d’abord, la mère, qui prépare ses enfants à passer la journée chez ses parents “Elle est contente de descendre, elle voudrait être contente, on sera chez elle, de son coté, on pourra rire et parler fort, il n’aura pas le dessus ; chez elle il n’a pas le dessus, il mange et il se tait.”
Lui, ensuite, seul dans sa ferme, qui rumine son incompréhension lors de ses insomnies. “Elle était un poids mort, toujours à tournicoter dans la maison et dans la cour, à tout commencer sans rien finir, à peine capable de commander la bonne qu’il payait, lui, parce qu’elle ne pouvait pas se débrouiller seule. Toujours enceinte, à se trainer, énorme, de plus en plus énorme, et molle. Il enfonce sa tête dans le traversin, il appuie, son cou se raidit, il faut qu’il se calme ; c’est fini, fini, il est débarrassé.”

Et puis, cinquante ans plus tard, retour dans la cour de la ferme pour une des filles “Claire s’adosse au tronc de l’érable. Elle écoute la Santoire. Elle a posé sa main droite ouverte sur le lichen roux de la façade, elle va partir, elle se souviendra de tout. Elle ne ferme pas les yeux, la lumière est douce”.

Sans voyeurisme, sans pathos, Marie-Hélène Lafon livre ici le roman vrai des violences conjugales, avec une rare puissance.

C’est Dominique Panchèvre, lui aussi originaire du Massif Central, qui nous fera l’amitié d’animer la rencontre.

Mardi 4 juillet : rencontre à partir de 18h30 :
venez nombreux !

Julie Wolkenstein et Frank Lanot le jeudi 29 juin

« C’est le nom d’un bout de l’autoroute qui relie Paris à Saint-Pair-sur-Mer, dans la Manche, et tous mes souvenirs.
Je l’ai enfin suivie plus loin, jusqu’en Bretagne, pour y retrouver un témoin de la mort accidentelle de mon petit frère, à l’âge de deux mois : une Bretonne qui avait vingt ans lorsqu’elle a découvert Paris en 1968, s’y est fabriqué des souvenirs et cherche encore, elle aussi, la vérité sur cette mort. »

Cette route, Julie Wolkenstein et ses lecteurs l’ont prise bien des fois, puisqu’elle mène à tous ses livres, dont le formidable Et toujours en été (on voulait programmer une rencontre pour ce livre en 2020, mais… la covid nous en a empêchés).
Retour donc à Saint-Pair par des chemins détournés pour retrouver deux des fantômes de l’autrice, son petit frère Eric, et son père, l’écrivain et journaliste Bertrand Poirot-Delpech.
Cette enquête s’inscrit dans l’œuvre de Julie Wolkenstein avec élégance, pudeur et fantaisie…
On ne trouvera pas ici de révélation fracassante, mais une géographie intelligente qui dessine une autobiographie imprévisible, drôle et émouvante.

©Hélène Bamberger/OPALE.photo

Julie Wolkenstein est professeure en littérature comparée à l’Université de Caen.
Sa mère, en indiquant la route vers Saint-Pair, conseillait à ses amis : « N’entrez surtout pas dans Caen ! »

La rencontre, proposée dans le cadre des 40 ans des éditions P.O.L., sera animée par son ami Frank Lanot.
Rendez-vous jeudi 29 juin à 18h30.

Communiquer ? Un métier… Tentative de rappel de nos évènements récents. Avant d’annoncer nos soirées à venir !

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

Tu as peut-être remarqué, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e, que notre communication « publicitaire » sur les internets, n’a pas toujours été de la même qualité, de la même densité que les soirées que notre librairie t’a proposées ces derniers mois…
Et c’est peut-être pour ça que tu viens moins souvent ?

Mais je bas ma coulpe et je l’avoue : moins sur le blog, moins sur facebouc, pas encore sur Insta et encore moins sur TicTac.
Sans doute est-ce mon grand âge qui me rattrape ?
Heureusement qu’on a le site : ICI !

Mais je suis (bien) entouré de jeunes libraires qui n’hésitent pas à me signaler mes manquements : cette note de blog est donc à l’attention de tous ceux qui s’intéressent à la librairie Eureka Street et à ce qui s’y trame !

Ci-dessous un aperçu des rencontres depuis le mois de janvier 2023 :

Nos prochaines rencontres :
-20 juin, 18h30 : Caroline Bérenger pour : Jean Blot, dans les labyrinthes de la littérature, éditions Corlevour.
-29 juin, 18h30 : Julie Wolkenstein pour : La route des estuaires, P.O.L. (éditions dont nous fêtons le 40e anniversaire !).
-4 juillet, 18h30 : Marie-Hélène Lafon pour : Les sources, Buchet-Chastel.

Alors, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e, il est grand temps de sortir ton agenda !!!

Jeudi 6 avril : pas de retraite pour Marie-Hélène Lafon !

Nous refusons tout net que Marie-Hélène Lafon cesse d’écrire quand elle aura l’âge de la retraite ! Oui, nous avons pris gout à son écriture au plus juste des mots, oui, nous voulons encore la lire !

Souviens toi, Ô Lectrice, Lecteur mon ami-e, en octobre 2012, nous avions reçu Marie-Hélène Lafon pour Les pays. Notre cher Frank Lanot qui l’avait interrogée à l’époque disait « On entend une parole, une voix s’exprimer, un souffle différent selon les personnages ».
« J’écris comme on laboure, confie l’auteure, de façon têtue et tenace. Je suis un tâcheron de la langue. Pour moi il n’y a pas de livre sans langue.

Son dernier livre, Les sources, est un livre dense, emporté…


un récit en trois actes, « elle » d’abord, la mère, qui prépare ses enfants à passer la journée chez ses parents « Elle est contente de descendre, elle voudrait être contente, on sera chez elle, de son coté, on pourra rire et parler fort, il n’aura pas le dessus ; chez elle il n’a pas le dessus, il mange et il se tait. »
Lui, ensuite, seul dans sa ferme, qui rumine son incompréhension lors de ses insomnies. « Elle était un poids mort, toujours à tournicoter dans la maison et dans la cour, à tout commencer sans rien finir, à peine capable de commander la bonne qu’il payait, lui, parce qu’elle ne pouvait pas se débrouiller seule. Toujours enceinte, à se trainer, énorme, de plus en plus énorme, et molle. Il enfonce sa tête dans le traversin, il appuie, son cou se raidit, il faut qu’il se calme ; c’est fini, fini, il est débarrassé. »

Et puis, cinquante ans plus tard, retour dans la cour de la ferme pour une des filles « Claire s’adosse au tronc de l’érable. Elle écoute la Santoire. Elle a posé sa main droite ouverte sur le lichen roux de la façade, elle va partir, elle se souviendra de tout. Elle ne ferme pas les yeux, la lumière est douce ».

Sans voyeurisme, sans pathos, Marie-Hélène Lafon livre ici le roman vrai des violences conjugales, avec une rare puissance.


Jeudi 6 avril : rencontre à partir de 17h,
venez nombreux !

Rétiaire(s) : DOA chez EUREKA jeudi 23/3/23

Un Rétiaire (comme un Mirmillon, un Hoplomaque, ou encore un Secutor) était un des types de gladiateurs romains.
Littéralement, « combattant au filet », son armement caractéristique (brassard, filet, trident, poignard) fait du rétiaire un gladiateur atypique.

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

Tu le sais, chez Eureka Street on aime le polar. Noir.

Avec son cycle Clandestin et surtout avec Pukhtu primo & secundo entre 2015 et 2016, DOA a décroché le label d’incontournable du roman noir.

Chez Eureka Street, on conseille DOA depuis toujours et on a eu la chance de le recevoir sur notre stand du Salon du Livre de Caen en mai 2015 et dans la librairie le 7 décembre 2016.

Cette année, DOA revient avec Rétiaire(s) [Série Noire] : pas de confusion, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e, il ne s’agit pas d’un catalogue d’exposition du Musée de Vieux-La Romaine, autour des gladiateurs, non !
C’est bien d’un formidable polar qu’il s’agit avec Amélie la gendarme de l’OFAST ; son nouveau patron Didier ; Théo, un policier vengeur (& ripou ?) ; et puis les Cerda…
La drogue, comment ça marche ?
Pour le savoir lisez Rétiaire(s) de DOA ! Et venez nombreux :
Invitation à rencontrer DOA et à discuter de son livre jeudi 23 mars à partir de 18h30.

Frank Lanot, Éloge du temps perdu

Quand on veut parler de ce livre jubilatoire, difficile de choisir le passage, plus on feuillette, plus on s’arrête…on a envie de tout partager !
Petit florilège en attendant la rencontre, qui soyez en sûrs vous rajeunira en vous remettant dans la peau de cet élève qui ne quitte pas des yeux son prof si génial.

« J’ai voulu, en écho à tous ces échanges, mettre sur le papier quelques uns des moments d’élucidation, ou d’exploration, le plus souvent d’interrogation, du lecteur devant le texte qu’il aime à lire. J’ai voulu consigner, en quelques médaillons brefs, et n’obéissant qu’à mon seul bon plaisir, ces instantanés que représente le face-à-face d’un lecteur avec l’évidence – et aussi l’énigme – des textes littéraires ».
page 12

« Les livres sont avec nous. Ils sont même contre nous, tapissant l’espace de nos murs, s’alignant sur des planches de bois, occupant des pans entiers de nos demeures ». page 87

« On entre dans un livre comme dans le flanc d’une rivière. Comme dans un lit. Comme dans un rêve. Chacun le sait, et surtout le sent. Heureux celui qui n’a encore jamais lu, et qui découvrira ce plaisir là, ce vice impunissable. On a dit et redit, chanté et rengainé, à satiété, cette traversée des signes. A-t-on autant dit ce que veut dire – et pas seulement signifie – « sortir d’un livre » ? Le fermer, et après la dernière page, rabattre la couverture, comme on le fait d’une porte ? Comme on recouvre un objet de silence et d’immobilité ? Comme la nuit bâche le jour finissant ?
Je veux ici me souvenir des livres dont on sort, mais qui ne sortent pas de leur lecteur. Tourner la page ? Tu parles ! Le rideau est tombé, la comédie est finie, les pages éblouies se sont envolées : et alors ? Il reste un je-ne-sais-quoi. »
page 165

Allez un dernier petit passage :
« Les écrivains savent des choses que nous ne savons pas. Et pourtant, lisant leurs livres, nous découvrons que ce que, avant eux, nous ignorions, ne nous surprend pas. Comme si une part de nous en avait eu connaissance, confusément, dans un en deçà des mots.
Colette m’émerveille parce qu’elle est émerveillée. Il naît de ses phrases une sorte de capillarité intense et pénétrante »
. page 169

Frank Lanot est l’auteur de La clef (Stock), Une balle de colt derrière l’oreille (Le Passeur), Retour à Blanchelande (Le Passeur) et Petits éloges du double (L’Observatoire).

Rencontre animée par Christine Hauze-Delagado le jeudi 9 février à 18h30.

Anouk Lejczyk mercredi 11 janvier

Salut à toi, Ô Lectrice, Ô Lecteur mon ami.e !

L’année 2023 de la librairie Eureka Street démarre très vite, dès ce mercredi 11 janvier à 18h30, avec une jeune autrice en quête de sens : Anouk Lejczyk.
En partenariat avec l’Imec où elle est actuellement en résidence, retrouvons nous pour une rencontre avec l’autrice de Felis silvetris, publié par les éditions du Panseur.

Felis silvetris est un premier roman très original sur notre rapport à la nature et à la marginalité, entre manifeste écologique et quête d’identité.
C’est aussi en écho, l’histoire de deux soeurs : l’une qui vit dans un confort ouaté et l’autre dans une cabane en haut des arbres.
Et ce leitmotiv : Et ta sœur, elle en est où, elle fait quoi ?
L’occasion de découvrir cette autrice, en compagnie des étudiants du master MEEF parcours « médiation culturelle » de l’université de Caen / INSPE.

Bon début d’année avec nous et merci de continuer à privilégier les contacts humains !

Bénédicte & Pierre.